Test: inFAMOUS : Second Son

par jvener974

Joueur et fan du 1er opus d’inFAMOUS, c’est avec joie que j’ai pu avoir l’occasion de tester le 1er opus sur console next-gen.

 

Nous voici donc 7 ans après l’apparition de ce que l’histoire appelle les « porteurs », sorte de X-Men dotés de pouvoirs suite à une mutation génétiques, comme dans l’œuvre de Stan Lee, le monde des humains se divise alors en deux catégories : ceux qui pensent pouvoir vivre en paix avec les porteurs…et les autres. Après quelques accidents survenu à cause des mutants, une brigade nommé DUP fut créé et déclare tout porteurs comme « bio-terroriste », leur retirant du même coup tous droits civils et ne leur laissant qu’une solution : l’incarcération !
Après une évasion de 3 bio-terroristes, notre héros Delsin, jeune descendant de la tribu Akomish se retrouve en contact avec l’un d’eux et voit alors son propre pouvoir révèle. C’est en effet un « homme éponge » (qui a parlé de Peter Petrelli ?), il absorbe donc son 1er pouvoir sur le détenu en fuite et devient du même coup bio-terroriste aux yeux du peuple. Sa tribu en danger, il devra se rendre dans la ville de Seattle pour convaincre le chef du DUP, une certaine Augustine, de sauver les siens.

 

 

Bienvenue à Seattle !

Bienvenue à Seattle !

 

Viens alors le cœur du jeu : choisir entre la voie de la vengeance qui fera noircir votre âme, ou celle du parangon noble de cœur qui sauve la veuve et l’orphelin. Ces choix influant sur l’histoire ainsi que sur le gameplay étant donné que vos pouvoirs ne se développent pas de la même façon.

 

Ces choix, qui nous donnent un certain degré de liberté suivant votre moralité, apportent cependant 3 petits défauts :

Tout d’abord, que vous soyez un parfait petit ange ou le diable en personne, l’histoire ne variera que très peu : quelques missions et cinématiques exclusives, mais rien de vraiment différent. Un peu dommage.

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Ensuite, s’il est agréable de rejouer au jeu pour profiter des différents gameplay des modes « bon » et « mauvais », il est dommage de constater le déséquilibre qui désavantage le côté obscur de la force. Les pouvoirs des héros sont vraiment faciles à utiliser et attaquer une armée ennemie devient alors un jeu d’enfant.

 

 

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Dernier point, lié à l’ADN propre à la série, vous serez soit le saint des saints, soit la pire crapule, ici, pas de demi-mesure. Ce côté manichéen est un peu frustrant à l’heure où Hollywood nous montre que l’on peut être un super-héros « bad guy », ou un vilain avec ses côté humain. On aurait apprécié un peu plus de complexité dans la psychologie du personnage.

 

Si l’on commence à s’habituer aux productions next-gen, il faut tout de même reconnaitre que pour un jeu à univers ouvert, inFAMOUS : second son est tout de même une réussite sur le plan graphique. Le titre m’a même bluffé lors des cinématiques : les expressions faciales des différents protagonistes de l’histoire sont vraiment criantes de réalisme !

 

 

 

 

Le motion-capture se limitant au niveau des animations du corps est vraiment loin, ici ce sont une centaine juste sur le visage des acteurs qui sont utilisés et le résultat est vraiment réussi !

Heureusement car si l’on peut être admiratif du côté technique, on peut quand même se montrer déçu pour ce qui est du character-design, les personnages principaux sont finalement assez communs et ne resterons pas dans nos mémoires !

Pour le reste, c’est un peu plus classique avec la PS4, le jeu tirant tout de même bien parti de la puissance de la machine, jouant avec les effets de lumière et de particules. Les différents pouvoirs : La fumée, la lumière et la vidéo (oui oui !) ont leur lot d’effets vraiment agréables à l’œil !

 

L’univers d’un Seattle défiguré par les pouvoirs du DUP est joli, on regrette toutefois que celui-ci ne soit pas assez varié et surtout, qu’il ne gère pas d’évolution du temps et de la météo en temps réel…dommage !

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Niveau gameplay, on est sur du beat them all assez classique avec des attaques à distance, du corps à corps et l’on se verra vite obligé de faire le plein de ressource afin de débloquer TOUS les pouvoirs à notre disposition afin de déclencher des attaques vraiment dévastatrices. Le fait que ces pouvoirs soient pour le moins inédit apporte quand même une certaine fraicheur bienvenue, surtout pour le pouvoir de la vidéo !

Certaines quêtes annexes tirent parti du capteur gyroscopique de la manette en nous proposant de « décorer » les murs de la ville à la mode Banksy.

 

Pour finir, on touche alors à un point sensible : la durée de vie. Certains pourront être déçu d’une durée de vie en somme assez courte, comptez 6 à 12h de jeu pour finir l’histoire, suivant votre acharnement dans les quêtes secondaires. C’est vrai qu’au prix du jeu, on est à plus d’2€ de l’heure, même en recommençant le jeu (chose que l’on ne fera qu’une fois) ce qui dit comme ça fait un peu mal. Ceci dit, il existe des joueurs pour qui les univers ouverts, regorgeant de quêtes annexes toutes aussi répétitives que nombreuses, se montrent vite ennuyants…c’est pour le coup une question de goût !

 

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Pour les plus courageux, Suker Punch a prévu un ensemble de missions (6 à l’heure actuelle) appellées « Paper Trail » jouables en se créant un compte en ligne http://infamouspapertrail.com/ qui vous permettront de mener une enquête en profitant d’un gameplay original mêlant l’exploration sur console et l’investigation et la réflexion sur un navigateur web.

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