Yomoni démocratise et automatise la gestion de patrimoine
La gestion de patrimoine s’ouvre aux plus petites bourses à mesure que les algorithmes s’adaptent à la finance grand public. Un pari que tente Yomoni, jeune « FinTech » soutenue par le Crédit Mutuel.
Yomoni s’adresse aux primo-épargnants, actifs, âgés entre 20 et 40 ans, épargnant habituellement sur un Livret A ou un Plan épargne logement (PEL), mais ouverts à une gestion plus dynamique de leurs avoirs. Le but est de proposer à ces particuliers des placements habituellement réservés à une clientèle plus fortunée, car ils supposent une gestion privée de leurs investissements.
Nul besoin de connaître les rouages des marchés financiers pour investir sur Yomoni. La première étape sera de remplir un questionnaire afin de déterminer son profil de risque, et de fixer ses attentes en matière de rendement et de durée. Le montant minimum du placement est de 1 000 euros, sur lequel sera prise une commission annuelle de 1,6 % au plus : 0,6 % iront au mandat de gestion (Yomoni), 0,3 % aux fonds partenaires et 0,6 % à Suravenir, la filiale du Crédit Mutuel, dépositaire des futurs contrats « Yomoni Vie ».
Yomoni précise que ce taux (inférieur à ceux des conseillers en gestion de patrimoine) portera sur les avoirs déposés. Et elle ne prélèvera aucune commission sur les plus-values, et il n’y aura pas de frais cachés.
Yomoni a été cofondé par Mourtaza Asad-Syed, qui possède une vingtaine d’années d’expérience sur les marchés financiers, et a dirigé la stratégie d’investissement de la banque privée de la Société Générale et Laurent Girard, diplômé de l’Essec et consultant pour la Société Générale, BNP Paribas ou Axa.
Pour légitimer son propos, la société s’est entourée d’un comité d’experts constitué de Jezabel Couppey-Soubeyran, docteure en économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et conseillère scientifique au Conseil d’analyse économique, Serge Darolles, docteur en mathématiques et professeur de finance à Paris-Dauphine, Sébastien Doisy, président du conseil de direction du Fonds de Réserve pour les Pensions du Conseil de l’Europe et Nicolas Franchet, responsable monde de la vente et du e-commerce de Facebook.
Yomoni imagine aussi proposer ses placements en marque blanche auprès de sociétés de gestion. Aux États-Unis, Wealthfront a popularisé ce concept de « robot conseiller » en 2011. Elle gère déjà 2 milliards de dollars d’actifs.
Cet article a été écrit en collaboration avec la marque, cependant tous les mots présents dans l’article sont les miens.