Kukirin G2 Max : test d’une trottinette électrique tout-terrain !

par JulSa_

Le Kukirin G2 Max s’impose comme le fleuron de la nouvelle gamme de trottinettes électriques, et elle ne manque pas d’arguments pour convaincre. Avec un moteur de 1000 W, une vitesse de pointe dépassant les 50 km/h, une autonomie annoncée entre 50 et 60 kilomètres, une suspension confortable et un design robuste, elle coche toutes les cases pour séduire les amateurs de mobilité électrique.
Si vous cherchez une trottinette performante, offrant un bon rapport qualité-prix, le G2 Max pourrait bien être le choix idéal. Mais pour en savoir plus sur ses atouts et ses éventuels points faibles, plongez dans ce test détaillé !

 

Design et construction

La G2 Max reprend les bases de la G2 Pro, mais avec une conception plus robuste et massive. Son design impressionne toujours autant, attirant les regards. La qualité de construction est irréprochable : pas de bruits parasites, rien ne tremble ou ne semble fragile. Le fabricant garantit également une protection IP54 contre les projections d’eau et la poussière.

Un point d’originalité est le revêtement du marchepied. Après quelques jours d’utilisation, il n’a pas bougé.

 

Un poids conséquent à gérer

Avec un poids de 31 kg, le Kukirin G2 Max devient un défi à porter, notamment dans les escaliers. En retirant le siège et la console, il est possible de réduire ce poids d’environ 2 kg, mais cela reste lourd. Bien que la position assise puisse sembler attrayante, elle ne permet pas de plier la trottinette, ce qui rend le transport encore plus difficile. Personnellement, j’ai préféré retirer le siège, car je trouvais son utilisation inconfortable et peu pratique.

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Performances techniques : puissance et vitesse

Le moteur de 1000 W du G2 Max m’a impressionné par sa vivacité. En conditions réelles, j’ai atteint une vitesse de 47 km/h, mais au-delà de 40 km/h, la trottinette montre ses limites, donnant une impression de sous-régime.

Avec ses roues de 10 pouces, elle se rapproche d’un scooter 50cc en termes de spécifications, mais fonctionne évidemment sur une base électrique. Si sa puissance est idéale sur les pistes cyclables, en ville, elle manque un peu de vitesse pour suivre le rythme des voitures. Malgré cela, elle reste performant face aux cyclistes, avec assez de puissance pour dépasser les utilisateurs moyens de trottinette ou vélos électriques.

 

Freinage fiable, mais à améliorer

Le freinage est l’un des points forts du Kukirin G2 Max : puissant, sans choc et avec une excellente adhérence. Cependant, l’absence d’ABS peut provoquer des blocages et des glissements, rendant la qualité des pneus essentielle. Après 40 à 50 kilomètres, j’ai noté un grincement du disque de frein, bien que ce ne soit pas critique. Pour ceux qui cherchent à optimiser cette partie, un disque plus grand que l’original de 160 mm pourrait être une amélioration bienvenue.

Le design des freins permet une pression uniforme sur la surface, ce qui garantit une excellente efficacité. C’est un avantage notable par rapport à certains modèles concurrents.

Une suspension efficace, mais rigide

Le G2 Max se distingue par sa capacité à absorber les chocs grâce à sa suspension et à ses roues de grande taille. Bien que le ressort puisse être remplacé, la tige en polyuréthane limite les possibilités d’ajustement. Heureusement, l’amortissement est bien conçu et robuste. Même sur le long terme, il ne devrait pas poser de problème.

 

Autonomie et charge : entre forces et limites

Le fabricant annonce une autonomie de 60 à 80 km, mais en pratique, elle se situe plutôt entre 45 et 55 km, selon les habitudes de conduite et les conditions. Lors de mes tests, j’ai adopté une conduite dynamique, ce qui a réduit l’autonomie. Pour atteindre les chiffres annoncés, il faudrait rouler sur terrain plat, à une vitesse modérée, dans des conditions idéales.

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Cependant, la grande capacitée de la batterie s’accompagne d’un temps de charge important : 10 à 11 heures. Cela dépasse la durée d’un cycle de sommeil, rendant une recharge nocturne insuffisante pour une utilisation matinale. L’absence de charge rapide, pourtant courante chez les modèles haut de gamme, est regrettable.

 

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