Shiho Hoshino, une « justicière » dans l’âme est la terreur de son lycée. Alors qu’elle prenait tranquillement son bain dans sa station thermale, un ovni s’écrasa et brisa son toit. Un extra-terrestre nommé « Digiraoki Seko Omega » se trouvait à l’intérieur. Cet alien, surpuissant et nouvellement auto-proclamé maître de la terre, se retrouva prisonnier d’une antenne reliée à une manette capable de réduire sa puissance à néant. Shiho fit alors acquisition de la fameuse manette et empêcha alors Omega de tuer toute la population. Omega deviendra par la suite son esclave, essayant par plusieurs moyens de récupérer la télécommande.
La couverture l’annonçait, ce manga s’adresse à un public plutôt jeune et l’histoire semblait terriblement banale. Cependant, il ne faut jamais s’arrêter à la couverture d’un ouvrage, au risque de rater quelque chose d’intéressant. C’est presque la cas ici, le personnage de Shiho étant plutôt bien réussi et contraste totalement avec Omega ce qui créé des situations parfois drôle. En revanche Omega est prévisible, enfantin et cliché. L’intrigue se déroule plutôt sans grande surprise, des ennemis apparaissent et se font battre assez facilement par notre alien. Ceci-dit, le tome se lit plutôt bien et on passe un agréable moment mais il ne nous laisse pas grands espoirs pour la suite.
Je vais maintenant vous parler du coté artistique d’Omega. Le chara-design est plutôt banal, on trouve des personnage qui nous offre une sensation de déjà-vu. On peut malgré tout observer quelques planches intéressantes comme un petit chat vraiment très mignon et quelques scènes où les expressions faciales sont très réussies. Les aliens sont eux aussi plutôt bien réalisés et contrastent par leur coté agressif au caractère assez lisse des personnages humains. Ce manga est le premier de Tomohito Oda et ses quelques bonnes idées pourront surement lui permettre de faire mieux la prochaine fois.
Les deux premiers tomes d’Omega sont disponibles aux éditions Kazé.
© 2014 Tomohito ODA/SHOGAKUKAN