Test complet du Realme GT 7 : Le champion de l’autonomie qui ne fait pas de compromis

par JulSa_

Quand Realme m’a proposé de tester leur nouveau GT 7, j’avoue avoir eu un sourire en coin. Encore un smartphone qui promet monts et merveilles avec son chipset dernière génération ? Mais après plusieurs semaines d’utilisation intensive, je dois reconnaître que ce smartphone m’a agréablement surpris, notamment grâce à un argument massue : une batterie de 7 000 mAh qui redéfinit complètement l’expérience mobile.

Un design qui divise, entre pragmatisme et concessions

Dès la sortie de la boîte, le Realme GT 7 affiche ses ambitions avec un certain aplomb. Mon exemplaire en coloris noir arbore un dos mat plutôt sobre, mais c’est en regardant de plus près qu’on découvre les petits détails qui font la différence : ce liseré or autour du module photo et ce bouton d’alimentation également or qui tranchent avec la sobriété générale.

 

Pendant mes premiers jours d’utilisation, j’ai particulièrement apprécié la prise en main. Avec ses 206 grammes et 8,3 mm d’épaisseur, le téléphone reste étonnamment maniable compte tenu de sa batterie monstrueuse. La face avant est protégée par du Gorilla Glass 7i, et la certification IP69 offre une protection rassurante contre l’eau et la poussière, j’ai d’ailleurs pu le vérifier lors d’une averse inattendue à Paris.

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Mais soyons honnêtes : le principal point faible se situe dans les matériaux. Le dos est en plastique, et même si Realme a intégré du graphène pour améliorer la dissipation thermique (on y reviendra), la sensation en main reste assez bonne. Le cadre, bien qu’ayant l’apparence du métal, est également en plastique avec un revêtement métallique. Face à un OnePlus 13R ou un Vivo V50 dans la même gamme de prix, le GT 7 reste dans les standards, même si certains auraient pu espérer mieux. À 600 euros, ce choix de matériaux reste acceptable..

Un écran AMOLED qui fait honneur au contenu

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Si le design extérieur peut susciter des réserves, l’écran du Realme GT 7 fait partie de ses atouts majeurs. Cette dalle AMOLED de 6,78 pouces affiche une définition de 2780 × 1264 pixels avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Mais les chiffres ne disent pas tout.

 

Durant mes sessions Netflix en déplacement, j’ai été bluffé par la qualité d’affichage. La compatibilité HDR10+ et Dolby Vision apporte une vraie profondeur aux contenus compatibles. Les couleurs sont éclatantes sans être sursaturées, et les tests colorimétriques le confirment avec un Delta E de seulement 0,7. Ce qui signifie une précision chromatique quasi parfaite.

Le constructeur annonce une luminosité de pointe à 6 000 nits et 1 600 nits en mode haute luminosité. En usage réel, lors de mon séjour à Paris sous un soleil, j’ai pu utiliser le téléphone sans difficulté en extérieur. Les tests en laboratoire ont mesuré environ 1 630 nits en mode automatique, ce qui reste très correct même si certains concurrents font légèrement mieux.

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Un point que j’ai particulièrement apprécié : Realme a opté pour un écran plat, abandonnant les bordures incurvées du GT 7 Pro. Cela évite les touches involontaires et protège mieux l’écran des rayures accidentelles. Un choix pragmatique que j’approuve totalement.

 

Performances : l’efficacité avant la puissance brute

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Le cœur du Realme GT 7 bat au rythme d’un MediaTek Dimensity 9400e, une version bridée et optimisée pour l’efficacité énergétique du Dimensity 9400. Avec un cœur Cortex-X4 à 3,4 GHz, trois autres à 2,85 GHz et quatre Cortex-A720 à 2,0 GHz, il affiche des fréquences inférieures au modèle standard. Sur le papier, on pourrait craindre un manque de puissance, mais l’expérience quotidienne raconte une tout autre histoire.

En usage classique : navigation web, réseaux sociaux, multitâche, je n’ai constaté aucun ralentissement. L’interface Realme UI 6.0 (basée sur Android 15) reste fluide en toutes circonstances. Même en lançant simultanément plusieurs applications gourmandes, le téléphone ne bronche pas.

Les benchmarks ne mentent pas… mais ne disent pas tout

Bien sûr, les benchmarks montrent un écart avec les flagships équipés de Snapdragon 8 Elite ou de Dimensity 9400 standard :

 
  • Geekbench 6 : 2 209 points en single-core, 7 278 en multi-core
  • AnTuTu : environ 1 888 000 points
  • Export vidéo 4K60 depuis CapCut : 7,45 secondes

Le Realme GT 7 Pro avec son Snapdragon 8 Elite fait nettement mieux, tout comme l’OPPO Find X8 Pro. Mais dans l’usage réel, cette différence s’efface largement. Seuls les joueurs les plus exigeants ou les créateurs de contenu pourraient ressentir ces limitations.

Gaming : entre performances solides et gestion thermique impressionnante

J’ai passé de nombreuses heures à tester le GT 7 sur des jeux exigeants comme PUBG Mobile et Genshin Impact. Le téléphone s’en sort remarquablement bien, maintenant facilement 120 fps sur PUBG pendant des sessions prolongées. Le mode GT Boost, dédié au gaming, optimise les performances et ajoute quelques fonctionnalités intéressantes, même si l’assistant IA qui vous prévient de la position des ennemis arrive souvent… trop tard pour être vraiment utile.

 

Le véritable tour de force se situe au niveau thermique. Grâce au graphène intégré dans le dos du téléphone et à une chambre à vapeur de 7 700 mm², le GT 7 reste étonnamment frais. Lors de mes tests de stress :

  • 3D Mark Extreme Stress Test : 47,6°C (température externe)
  • Genshin Impact (1h en graphismes max) : seulement 26,3°C
  • Enregistrement 4K60 (10 min) : 34,4°C

Ces températures sont parmi les plus basses que j’ai mesurées sur un smartphone performant. Même après deux heures de jeu intensif, le téléphone reste confortable à tenir. Un contraste saisissant avec certains flagships qui deviennent de véritables radiateurs.

Cependant, un testeur indien a rapporté des problèmes de surchauffe sévères durant ses sessions. Cette différence pourrait s’expliquer par des conditions climatiques plus chaudes ou une unité défectueuse, mais c’est un point à surveiller.

 

Autonomie et charge : le véritable point fort

Parlons maintenant de ce qui fait vraiment la différence : cette batterie titanesque de 7 000 mAh. Realme promet 7 heures de PUBG à 120 fps sur une seule charge, ou encore plus de 7 heures d’utilisation mixte avec 51% de batterie restante. Des chiffres impressionnants, mais qu’en est-il dans la vraie vie ?

Une endurance exceptionnelle

Durant mes semaines de test, j’ai régulièrement dépassé les 10 heures d’écran allumé sans forcer. Mon record personnel : 12 heures et 20 minutes avec une utilisation mêlant streaming, gaming modéré et navigation web. En usage plus léger, le téléphone tient facilement deux jours pleins.

Le test de batterie (lecture vidéo YouTube en boucle à luminosité maximale) a donné un résultat impressionnant de 23 heures et 35 minutes. C’est plus que largement suffisant pour satisfaire les utilisateurs les plus exigeants.

 

Quelques exemples concrets de consommation :

  • Google Maps navigation : 6% par heure
  • PUBG : 4% en 15 minutes
  • Netflix : 5% en 30 minutes

Une charge ultra-rapide qui compense le volume

Avec une telle capacité, on pourrait craindre des temps de charge interminables. C’est sans compter sur la charge SuperVOOC de 120W fournie dans la boîte. Realme annonce 50% en 14 minutes et 100% en 40 minutes. Mes propres mesures confirment ces chiffres : j’ai chronométré 41 minutes et 21 secondes pour une charge complète de 0 à 100%.

C’est tout simplement bluffant. Un café le matin suffit à récupérer assez d’autonomie pour la journée. Et si vous n’avez pas le chargeur d’origine sous la main, le téléphone supporte l’USB-C PD jusqu’à 25W, c’est beaucoup plus lent, mais au moins vous n’êtes pas totalement dépendant du chargeur propriétaire.

 

Photo : correct sans être exceptionnel

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Le module photo du Realme GT 7 se compose de trois capteurs :

  • Principal : 50 MP (Sony IMX906, f/1.8) avec stabilisation optique
  • Téléobjectif : 50 MP (f/2.0) avec zoom optique 2×
  • Ultra grand-angle : 8 MP (f/2.2)
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En façade, on trouve un capteur de 32 MP pour les selfies.

Des résultats honorables en conditions favorables

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Le capteur principal s’en sort très bien en plein jour. Les couleurs sont fidèles (peut-être légèrement saturées selon les modes), le piqué est bon et la plage dynamique correcte. J’ai particulièrement apprécié les photos prises lors de mon balade sur Paris, avec des clichés de monuments bien détaillés et des couleurs plaisantes.

 

Le téléobjectif 2× délivre également de bons résultats jusqu’à 5× de zoom numérique. Au-delà, la qualité se dégrade rapidement. Le zoom 20× reste anecdotique, produisant des images exploitables uniquement pour les réseaux sociaux.

Les limites se révèlent rapidement

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L’ultra grand-angle avec son capteur de seulement 8 MP est clairement le maillon faible. Les photos manquent cruellement de détails et de netteté, de jour comme de nuit. C’est dommage, car c’est un capteur que j’utilise régulièrement pour les paysages ou l’architecture.

En basse lumière, le mode nuit aide, mais les résultats restent moyens. Le bruit numérique apparaît vite, et le téléphone a tendance à trop éclaircir les scènes, perdant en naturel.

 

Les portraits sont corrects avec un bokeh convaincant, mais la détection des contours peut parfois flancher, surtout avec les cheveux bouclés ou en mouvement. J’ai également remarqué un lissage excessif des visages et une tendance à surexposer les peaux claires.

Pour l’enregistrement vidéo, le capteur principal peut filmer en 8K à 30 fps ou en 4K à 120 fps, ce qui est plutôt impressionnant. La stabilisation fonctionne bien, et le son est correctement capturé.

Le verdict photo

À 600 euros, le Realme GT 7 propose des performances photo tout à fait honorables pour cette gamme tarifaire. Pour capturer des souvenirs, des stories Instagram ou des photos occasionnelles, il fait parfaitement le travail. Les passionnés de photographie regarderont ailleurs, mais pour l’utilisateur moyen, c’est largement suffisant.

 

Android 15 avec quelques réserves

Le Realme GT 7 tourne sous Realme UI 6.0 basé sur Android 15, une interface proche de ColorOS et OxygenOS. Elle est fluide, réactive et plutôt agréable à utiliser au quotidien.

Les bons côtés

Realme a intégré plusieurs fonctionnalités IA intéressantes :

  • AI Translator : traduction simultanée et de captures d’écran (très utile lors de mon séjour parisien)
  • AI Eraser 2.0 : suppression d’objets indésirables des photos
  • AI Planner : analyse automatique des notifications pour créer des rappels

Les animations sont soignées, et le système dans son ensemble est bien optimisé pour le Dimensity 9400e.

 

Les points irritants

Le principal problème reste le bloatware. Dès la première utilisation, vous serez assailli d’applications préinstallées et de suggestions publicitaires. Il faut prendre le temps de désactiver les notifications de l’App Store, du navigateur, du Realme Store et du Theme Store pour retrouver une expérience propre.

Autre déception : Realme ne promet que 3 ans de mises à jour système et 4 ans de correctifs de sécurité. C’est en retrait par rapport à Samsung (7 ans) ou Google (7 ans également). À 600 euros, c’est acceptable mais pas exceptionnel. On aurait tout de même aimé un engagement plus long pour sécuriser son investissement.

Faut-il craquer pour le Realme GT 7 ?

Après ces semaines de test intensif, je peux affirmer que le Realme GT 7 est un smartphone attachant malgré ses défauts.

 

Vous devriez l’acheter si :

  • L’autonomie est votre priorité absolue : avec ses 7 000 mAh et sa charge ultra-rapide, c’est actuellement l’un des champions du marché
  • Vous êtes gamer occasionnel : performances solides, gestion thermique excellente et écran de qualité
  • Vous cherchez un excellent rapport qualité-prix : à 600 euros, il offre un package particulièrement compétitif
  • Vous voulez un écran de qualité : la dalle AMOLED est l’une des meilleures de sa catégorie

Passez votre chemin si :

  • La photo est essentielle
  • Les matériaux premium comptent : le plastique omniprésent ne plaira pas à tout le monde
  • Vous voulez le meilleur en performances pures : le GT 7 Pro ou des modèles avec Snapdragon 8 Elite sont plus puissants
  • Vous détestez le bloatware : préparez-vous à un ménage initial

Le mot de la fin

Le Realme GT 7 n’est pas un flagship killer au sens traditionnel du terme. Il ne cherche pas à battre les meilleurs sur tous les tableaux, mais se concentre sur quelques atouts majeurs : une autonomie exceptionnelle, des performances solides et un écran de qualité, le tout à un tarif très attractif de 600 euros.

C’est un smartphone qui assume ses compromis. Oui, le dos en plastique manque de noblesse. Oui, la photo n’est pas exceptionnelle. Mais pour un utilisateur qui privilégie l’endurance, la fluidité au quotidien et les sessions de gaming prolongées, il représente un choix rationnel et pertinent.

 

C’est un très bon smartphone qui aurait pu viser l’excellence avec des matériaux plus premium et un engagement logiciel plus long. Mais pour qui sait apprécier ses forces, c’est une option difficile à ignorer dans sa gamme de prix.

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