Depuis que le télétravail s’est installé durablement dans nos vies, il a révolutionné notre façon de bosser. Mais il chamboule aussi notre équilibre personnel. Finis les trajets, les pauses café partagées, les « bonjours » automatiques du matin. Travailler chez soi, c’est confortable, oui. Mais parfois, c’est piègeux. Isolement, stress, difficultés à déconnecter. Tout cela peut vite taper sur le moral.
L’enjeu aujourd’hui ? Trouver des clés simples et concrètes pour garder la tête froide, même entre quatre murs. Savoir se poser, souffler, recréer une vraie routine qui fait du bien. Et si une pause de cinq minutes sur LiraSpin vous aide à décrocher un instant, pourquoi pas ? L’important, c’est l’équilibre.
Créer une routine stable et saine
Un des plus gros défis en télétravail, c’est l’absence de frontière entre vie pro et vie perso. Tout se mélange. On bosse sur la table de la cuisine. On répond à des mails en pyjama. Et le cerveau, lui, ne sait plus quand s’arrêter. Créer une routine claire, c’est une base. C’est ce qui structure les journées.
Commencez par fixer des horaires. Des vrais. Pas de « je commence vers 9h… ou 10h ». Débutez à heure fixe, comme au bureau. Préparez-vous le matin. Habillez-vous. Même si vous ne voyez personne. C’est un signal que la journée commence.
Ensuite, prévoyez des pauses. Réelles. Pas juste scroller votre téléphone. Sortez, marchez, étirez-vous. Et surtout, éteignez l’ordi le soir. Déconnecter, c’est vital.
Gérer la solitude et le manque de contact humain
L’autre grand piège, c’est l’isolement. On ne s’en rend pas compte tout de suite. Mais ne plus croiser personne, ne plus discuter, même de futilités, ça use. Le lien social, c’est pas un bonus. C’est un besoin.
Il faut donc recréer du lien. Même à distance. Prévoyez des appels avec vos collègues, juste pour papoter. Utilisez la caméra de temps en temps, même si vos cheveux sont en pagaille. Participez à des discussions en ligne, forums, groupes pro ou non.
Et surtout, sortez. Prévoyez un café avec un pote, allez travailler de temps en temps dans un coworking ou une bibliothèque. Même une petite interaction quotidienne avec un commerçant peut vous rebooster. Créer des occasions de parler, ça change tout.
Aménager un espace de travail adapté
Travailler dans de mauvaises conditions physiques joue directement sur notre état mental. Une chaise pourrie, un écran mal positionné, une pièce sombre : tout cela use les nerfs. Il faut un espace qui donne envie de s’y poser.
Pas besoin d’avoir un bureau de luxe. Mais quelques ajustements font la différence :
- Investissez dans une bonne chaise. Votre dos vous remerciera.
- Placez votre écran à hauteur des yeux. Fini les cervicales en vrac.
- Lumière naturelle. Ouvrez les rideaux, travaillez près d’une fenêtre.
- Délimitez l’espace. Même si c’est un coin du salon, faites-en « votre » zone de boulot.
Avec un espace clair, rangé et personnalisé, le cerveau passe en mode travail plus facilement. Et il sait aussi quand il est l’heure de couper.
Adopter des habitudes qui protègent le mental
Pas besoin de devenir un moine zen. Mais quelques réflexes quotidiens aident à tenir bon sur le long terme. Il ne s’agit pas juste de productivité, mais de santé mentale durable.
Voici quelques habitudes simples à tester :
- Faire de l’activité physique régulière. Même 15 minutes de marche par jour.
- Respirer. Cinq minutes de cohérence cardiaque le matin changent la donne.
- Limiter les écrans hors travail. Le cerveau a besoin de répit.
- Garder une hygiène de sommeil stricte. Couché et levé à heures fixes.
- Faire des activités sans but productif. Lire, cuisiner, bricoler, sans pression.
L’idée, c’est de créer une routine où le travail n’est pas le seul pôle de la journée. Avec ces petits rituels, le moral suit mieux.
Savoir poser des limites claires
Le vrai danger, c’est l’envahissement. Quand le télétravail déborde sur tout le reste. Il faut savoir dire stop. Même (et surtout) à soi-même. Travailler de chez soi, ce n’est pas être disponible 24h/24.
Posez des limites nettes :
- Des horaires fixes. Et tenez-vous-y.
- Pas de notifications pro sur votre téléphone perso.
- Une messagerie pro fermée après 18h ou 19h.
Et surtout, affirmez vos besoins. Si vous sentez que la charge explose, parlez-en. Vos supérieurs ne peuvent pas deviner ce que vous vivez. Proposer un ajustement, c’est sain. C’est du bon sens, pas une faiblesse.
Identifier les signaux d’alerte et agir vite
La fatigue mentale ne prévient pas toujours. Parfois, elle s’installe doucement, insidieusement. Et un jour, tout paraît trop lourd. Pour éviter d’en arriver là, il faut apprendre à reconnaître les signes précurseurs.
Quelques signaux qui doivent alerter :
- Troubles du sommeil persistants
- Difficultés à se concentrer
- Perte d’intérêt pour le travail ou les loisirs
- Irritabilité inhabituelle
- Fatigue même après repos
Si vous vous reconnaissez dans plusieurs de ces symptômes, ne minimisez pas. Parlez-en à un médecin, à un psy, à un professionnel de santé. Mieux vaut consulter tôt que trop tard. Il existe des ressources, des aides, des accompagnements. Ne restez pas seul.
Le télétravail peut être une chance. Mais il faut apprendre à poser des repères. Construire un cadre qui préserve notre énergie, notre lien aux autres, notre santé mentale. C’est un boulot en soi, oui. Mais un boulot utile. Parce qu’être bien dans sa tête, c’est le meilleur carburant pour bien bosser. Et surtout, pour continuer à apprécier les petites joies du quotidien, même depuis le salon.
