[Cinéma] Critique / Avis : Martha Marcy May Marlene

par Geave

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Martha Marcy May Marlene - Affiche

 

Comme chaque mois (ou presque), le rendez-vous est pris pour assister à une projection du Club300 qui pour le moment exécute un sans faute grâce à une programmation plus qu’intéressante depuis plusieurs mois. Cette fois-ci, c’est «Martha Marcy May Marlene» qui est à l’honneur.

 

Titre totalement imprononçable et surtout à retenir… avant d’avoir vu le film mais rassurez-vous, tout devient clair, pure et limpide après (encore heureux).

 

 

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Synopsis :

 

Après avoir fui «un environnement hostile» et son charismatique leader, Martha essaye de retrouver une vie normale. Elle cherche de l’aide auprès de sa sœur aînée, Lucy, et de son beau-frère avec qui elle n’avait plus de contacts, mais elle est incapable de leur avouer la vérité sur sa longue disparition. Toujours hantée par son passé, elle tente de se reconstruire mais à quel prix …

 

Le film est impressionnant par son histoire plus ou moins complexe mais surtout via l’entremêlement de l’instant présent avec ce qu’elle a vécu. Déroutant au début, on apprécie rapidement la croisière sans attraper le mal de mer. Perdu pendant une bonne partie du film car je ne sais rien de ce dernier (même pas le genre, est ce de la SF, comédie, action, drame etc… whatever), on trouve assez facilement le chemin mais celui-ci est semé d’embûches. Tout d’abord l’atmosphère est oppressante, un sentiment de malaise s’installe et CA C’EST BON ! Enfin un film qui vous remue les tripes sans balancer une goutte de sang, chapeau à Sean Durkin

 

 

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Sous ses faux airs de Scarlett Johansson, Elizabeth Olsen (la petite soeur des deux jumelles anorexiques) interprète magnifiquement cette jeune femme torturée émotionnellement, perdue entre le passé libertaire et l’infantilisation de son nouveau carcan social.

Excellente critique de la société et surtout celle de consommation. Le film nous interroge aussi sur le phénomène de groupe en critiquant le bien-fondé que la Société a mis en place depuis des millénaires. Inutile de vous dire que le film n’est pas l’un de ceux qui nous lobotomise à grand coup de détergent afin de nous laver le cerveau comme le fait un bon blockbuster à la Mickael Bay. Nous sommes plus proche du «Funny Games» de 1997 (la seule et unique version valable) qui vous interpelle longuement encore après être sortie de la salle obscure.

 

 

Je vous recommande vivement d’aller dans le cinéma le plus proche de chez vous dès mercredi 29 Février pour admirer ce film qui mérite amplement l’investissement habituel des 10€ pour une place.

 

 

 

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