[Cinéma] Avis / Critique : The Signal

par TheGouvan

Un film de Sf avec Laurence Fishburne ! Ca faisait longtemps que je ne l’avais pas vu dans un film Morpheus (ouais, je sais il a joué dans Man of Steel dernièrement), enfin le sujet n’est pas là…

Mais la bande annonce laissant planer un «mais en fait ça parle de quoi ce film» ? Un peu en mode «What The Fuck» !

Morpheus fut ma source de réflexion, et ma profonde motivation à me lancer dans l’univers de The Signal.

 

Mais mis à part Morpheus ? Bah la bande annonce nous fait voir que c’est de la SF certes, qu’il y a un mec qui a l’air d’avoir des jambes bionique et Fishburne (les testicules du Poisson) a troqué son trois quart cuir contre une combinaison anti-radiations… Hein, hein, mais encore ?

Bah je sais pas… Enfin si je sais.. Mais à ce moment là je ne savais pas.

Si ce n’est de me dire «Alors The Signal va t’il nous éveiller ou sonner au loin sans que nous ne nous retournions» ?

 

Histoire de nous mettre au diapason, voici le synopsis :

Nic et Jonah sont étudiants au MIT. Passionnés par l’informatique, ils sont accusés à tort d’avoir déjoué le système de sécurité de leur Université et manquent de se faire renvoyer.

Quand ils décident de faire un road trip à travers les Etats-Unis pour accompagner Hailey, la petite amie de Nick, à Caltec, son Université,leur trajet va être détourné par un génie de l’informatique, NOMAD, qui va attirer l’attention de Nic et Jonah. Les trois jeunes gens font alors un détour par le Nevada et se retrouvent au milieu d’une zone étrangement isolée, quand soudain tout devient totalement noir.

C’est alors que Nic, Jonah et Hailey découvrent qu’ils font partie d’un complot qui les dépasse complètement.

Toute la difficulté de cet article va être de vous donner mon point de vue sur ce film sans spoiler…

 

Tout d’abord la fiche technique, le réa n’est autre que William Eubank, (ça fait genre il est connu… Personnellement je n’avais jamais entendu parler de lui et c’est normal, puisqu’il n’a sortit que Space Time, Crossfire… Et prochainement Crave), en termes d’acteur c’est assez minimaliste (dans le sens pas un casting bourré de monde) puisque nous avons Brenton Thwaites (Maléfique, The Giver), Beau Knapp (Super 8, Bones), Olivia Cooke (Bates Motel, Blackout sur Los Angeles) ainsi que Laurence Fishburne (Morpheus… Ouais je sais je lâche pas).

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Je dis: «parler du film sans spoiler», car en termes d’histoire le synopsis résume plutôt bien la chose (normal c’est un synopsis… Il est con le mec qui écris cet article).

the signal

 

Here we go Mother Fucker.

Le début de l’histoire va mettre en place les personnages et le rapport qu’ils ont les uns avec les autres, sous couvert de road trip, l’on apprendra donc que Nic est le Mec de Hailey, que ce dernier est handicapé et que Jonas n’a apparemment pour seul amis que ce couple.

Une belle petite complicité entre eux trois qui me fait supposer que si ça part en «ménage à trois» ce ne serait pas si chelou que ça.

 

Pour être plus sérieux, j’ai cru au début du film qu’il y allait avoir, effectivement, une sorte de triangle amoureux entre les personnages (ce qui est assez fréquent en terme d’écriture de scénar’) tant l’action est concentré sur nos trois protagonistes dès le début du film (ce qui changera par la suite).

Et après ?

Une fois les liens des personnages un peu posés on voit Nomad leur foutre quelques petits coups de stress (en bon hacker qu’il est), histoire de nous valider leur volonté d’aller à la rencontre de ce hacker, puis par la suite, une fois le repère de Nomad trouvé le film passe en mode «Blair Witch», caméra épaule, et images saccadés, histoire de nous déboussoler un peu, et essayer de nous faire flipper (ce qui n’a pas fonctionné me concernant).

 

Suite à ce court passage nous nous réveillerons dans une chambre style «hôpital un peu chelou contrôlé par le gouvernement Américain» et on y restera jusqu’au trois quart de l’histoire, car pour tout dire il ne se passe pas grand chose pendant les trois quarts du film, le protagoniste va essayer de savoir où il se trouve, se faire questionner, poser à son tour des questions, et va essayer de s’enfuir… Et ce pendant la moitié du scénar’.

To be continued…

Le fait qu’il ne se passe «rien» entre le début et la fin du film, à tout du moins que les choses évoluent lentement pourrait ne pas donner très envie de se retrouver devant The Signal, mais ce n’est (pour une fois) pas une problématique, en réalité le tout sert une ambiance plombante, claustrophobique, nous faisant comprendre et ressentir la perte de repères des personnages et nous obligeant à vouloir savoir, tout autant qu’eux, pourquoi ils se sont retrouvé là, et ou sont ils?

 

Les plans sont souvent très serrés, base du cadrage pour faire ressentir les émotions forte d’un personnage, les nappes sonores et les sons inquiétant alimenterons d’ailleurs un sentiment d’oppression, le tout étant accentué par le jeu des Acteurs.

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Le film est beau graphiquement, les plans sont bien choisie, le côté étriqué des couloirs de l’hôpital contraste avec la grandeur du désert qui entoure nos personnages, et à de nombreuses reprises je me suis surpris à me dire «bordel, fais le, non pas par là…» (pas à haut de voix évidemment, je ne suis pas de ceux qui s’esclaffent dans un cinéma ou qui mange du pop corn la gueule ouverte).

 photo-The-Signal-2014-19

 

Vu que nous avons clairement l’envie que le/les personnages s’en sortent, et que le tout nous crispe quelque peu, je me suis dis que le scénar’ et les émotions était bien palpables et bien retranscrites, émotions retranscrites par des acteurs, vraiment doués d’ailleurs, (petite palme pour l’acteur principal qui, sincèrement, véhicule quelque chose de fragile, de puissant et de torturé) le tout aidant grandement à ne pas nous ennuyer lors des phases creuses du film.

Tout au long de l’histoire donc nous suivront ces trois personnages pris au piège par Laurence Fishburne, et nous n’auront de cesse de vouloir savoir ce qui va bien pouvoir se tramer par la suite, nous sommes du coup dans l’attente du dénouement… Parfois un peu trop d’ailleurs.

Le scénario est plutôt bien écrit, le rythme bien que lent est réellement présent, et les dialogues, le peu de dialogues devrais je dire, sonne juste. Quant à l’environnement, le décor fait quasiment office de personnage supplémentaire, tant il est utile à comprendre et ressentir l’emprisonnement des personnages, autant dans sa compression que dans sa grandeur.

 

Mais il arrive que certains points soient un chouilles trop long, nous faisant trépigner (le mot est fort) d’impatience pour que l’histoire se dénoue un peu plus rapidement, personnellement je l’ai vu comme un défaut mais certain pourront dire qu’au contraire cela nous tiens en haleine et ne nous fait qu’apprécier un peu plus chaque petit dénouement de l’écriture.

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