Katogi et Satsupukei se croisent tôt le matin dans le train. Bien trop tôt pour que ce soit normal pour des lycéens. Cela cacherait-il quelque chose ? Ils ont bien l’intention de le découvrir…
Dans le premier train du matin : Smells Like Teen Spirit
Dans le premier train du matin
Katogi et Satsupukei sont camarades de classe et pourtant, ils se connaissent très peu. Si leur interaction aurait pu s’arrêter à quelques regards gênés, Satsupukei semble en vouloir plus. Ainsi, la discussion s’engage sur ce fameux mystère : pourquoi se retrouvent-ils tous les deux dans le train dès 5h30 du matin ? La réponse se trouverait-elle dans la narration de leur quotidien ?
Le soda au melon
Utako va dans un starbucks avec deux de ses camarades, Sanada, dont elle est très proche et Nogi, une demoiselle à l’apparence sévère et aux références quelque peu datées. Comme toujours, malgré sa réflexion, Utako finit par prendre un soda au melon. S’engage alors la discussion du jour : quel design choisir pour le t-shirt de la classe ? Seulement, les adolescentes ne parviennent pas à se mettre d’accord. Heureusement, Nogi perçoit quelque chose qui pourrait bien la mettre sur la voie…
Pas de grande roue au pays des rêves
Terawaki s’est retrouvé embarqué par l’un de ses camarades dans un tour de grande roue. Plutôt amer, il est condamné à voir s’envoler les dernières minutes qu’il aurait pu passer avec la fille dont il est amoureux, Katsuragi. Mais son camarade n’a pas l’intention de laisser la discussion s’enliser…
Ce manga est une série d’histoires courtes qui nous parle de la jeunesse, mais surtout des différents malaises qui l’accompagnent et des façons de les vivre. C’est un titre plein de sensibilité, de fraîcheur et d’une sensation de nostalgie très forte. L’occasion de remonter le temps pour retrouver nos souvenirs d’adolescent, quand la vie était aussi tranchante que vibrante.
Dans le premier train du matin est un manga scénarisé par Yugo Aosaki et dessiné par Shirohiko Yamada, le tout en 2022. Il y a 2 tomes, tous deux sortis le 19 Mars 2025 chez Delcourt-Tonkam dans la collection Moon Light.
Le Light Novel dont est tiré ce manga est également édité par Delcourt-Tonkam dans la collection Moon Light, cette fois illustré par Mizumoto Bunko.
Enfin, cette histoire a été adaptée en drama fin 2022, pour 6 épisodes de 26 minutes, sous le nom : Souchou Shihatsu no Sappuukei.
Embrun matinal et brume estival
Si ce manga se veut concentré sur son scénario, il n’en est toutefois pas moins bon graphiquement. Le chara design est assez subtile, travaillé et très efficace, si bien que nommer les personnages est presque superflu. Les trames de fond sont assez présentes, de bonne facture et se simplifient uniquement pour servir la mise en scène et le texte. La gestion des trames est plus que correcte, même si on sent que Yamada Shirohiko lui préfère le remplissage au trait plein. Le découpage est très classique, mais la mise en scène et l’excellente gestion du rythme s’occupent de distribuer tout le sel nécessaire à la mise en place du scénario.
Comme à son habitude, Delcourt-Tonkam nous livre ici une édition qui vaut son prix. La couverture est bien choisie et vient se compléter sur le deuxième tome. La couverture cartonnée est simple, mais originale. L’ensemble est de bonne facture et très agréable à parcourir.
Conclusion
Dans le premier train du matin est-il pour vous ? C’est un manga qui rentre difficilement dans les critères habituels. Il passionnera toutefois quiconque s’intéresse à l’état d’adolescent, à la jeunesse, ou qui est familier du sentiment de nostalgie. De plus, avec ses deux tomes, ce manga s’avère finalement très accessible.
J’ai beaucoup aimé Dans le premier train du matin. C’est un manga qui m’a véritablement étonné. Il parvient à lever beaucoup de mystère en quelques pages, tout en allant chercher la nostalgie adolescente qu’il me plaît tant éveiller. A lire absolument !
