Test : Wolfenstein The New Order

par Bastien

En 1992 sortait sur tous les bons PC (…) un monument du jeu vidéo, Wolfenstein 3D. Réalisé par iD Software et précurseur d’un genre nouveau, le FPS, qui sera pendant longtemps surnommé – à tort – « Doom-Like », en référence à la future autre licence phare qui sera également développée par iD Software ; Wolfenstein a par la suite été synonyme de licence pas toujours bien exploitée, kitch, voire complètement ratée.

Aujourd’hui, Wolfenstein nous revient avec un opus baptisé « The New Order ». Vrai réussite ou pansement sur une jambe de bois ? Vérifions ensemble dans ce test.

 

 

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Testé sur Xbox One, le moins que l’on puisse dire d’entrée de jeu sur Wolfenstein TNO serait «  WTF ??? ». En effet, après avoir inséré la galette dans la console et  constaté tel le profane que je suis, qu’il me fallait impérativement installer les 20-25go du jeu sur le disque dur (c’est assez long) ; j’ai eu la désagréable surprise de voir qu’il me fallait également télécharger au préalable la mise à jour du jeu de… 7go !!! 7 !!! C’est à se demander ce que les développeurs ont mis sur le disque pour justifier pareille mise à jour !! Alors quand on est câblé pourquoi pas, c’est déjà très long mais pourquoi pas, mais alors quand on est en wifi, alors là c’est la charrette complet, c’est bien simple la maj s’est faîte en 4 fois chez moi tellement c’était long (car au bout d’un moment d’inactivité, la console s’éteint !!). Je ne blâme pas particulièrement les développeurs pour les mises à jour obligatoires, mais 7go sérieux les gars faut arrêter quoi !! Bon il y a bien un moyen de contourner le problème en se déconnectant du Live etc. (moyen que j’ai dû utiliser au final parce que j’en avais trop marre d’attendre) mais bon il va falloir que tous les développeurs optimisent davantage leurs jeux parce que quand on est devant le fait accompli et qu’on a envie de jouer, on ne peut que crier au scandale et avoir l’impression de s’être fait escroqué !

 

Passé ce coup de gueule qui, je vous le concède, n’apporte rien ensoit mais qu’il me semblait parfaitement légitime de dénoncer, venons-en au sujet principal de cette pige : le jeu.

 

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Plusieurs modes de difficultés sont disponibles au départ, j’ai opté personnellement pour le mode Normal.

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La partie commence en pleine guerre, et nous dirigeons toujours le héros de la licence, Blazkowicz, soldat de l’armée américaine,  lequel se trouve avec un frère d’arme dans un avion bombardier en péril. Il va donc nous falloir sortir de ce mauvais pas et des différentes avaries que l’avion va rencontrer, tout en sachant que l’ennemi vous canarde ! L’occasion pour le joueur de se familiariser avec les commandes dans un tutoriel bien emmené mais un peu trop vague à mon goût. En effet, les ordres sont donnés par votre collègue, mais on ne les comprend pas toujours très bien, les bruitages prennent le pas sur les voix – c’est souvent le cas dans ce type de jeu sur console -, ainsi il sera préférable d’activer les sous-titres en toute circonstance pour ne rien louper des objectifs. Autre chose frappante, et qui moi m’a beaucoup perturbé, c’est l’absence de radar, cela peut paraître anecdotique mais c’est un gros défaut de ce jeu de mon point de vue. Je suis conscient que cela renforce l’immersion – et on se plaint suffisamment que les jeux se « casualisent » trop – mais là clairement, on a trop souvent l’impression d’être lâché et de devoir se débrouiller tout seul, assez frustrant je trouve. Entre le trop et le trop peu, il y a toujours une marge comme je me plais à le dire.

 

En revanche, la bonne surprise du titre est sa qualité graphique. Sans être un concurrent à Battlefield 4, Wolfenstein est bien plus beau qu’un titre comme COD Ghost (ce n’était pas bien dur en même temps). Les explosions sont très bien rendues, on est vraiment dedans. La maniabilité globale du titre reprend tout ce qui s’est vu dans les autres FPS, rien de véritablement révolutionnaire.

 

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Passé nos pérégrinations assez mouvementées dans l’avion et après un atterrissage en catastrophe, nous voilà arrivé sur une plage où les combats font rage et où l’on sera amené à combattre nos premiers… Mécha ?! Oui vous avez bien lu, Wolfenstein TNO dépeint une histoire complètement uchronique ; les nazis sont en train de gagner la seconde guerre mondiale, et vous et votre escouade de 5-6 baroudeurs, vous êtes chargés de renverser la tendance, tout en étant armé bien sûr que de votre carotte et d’un couteau. Vous partirez ainsi à l’assaut d’une forteresse pour en découdre, mais vous tomberez dans un traquenard qui vous amènera à faire des choix moraux assez discutables et à voir des choses pour le moins très gore… Au terme de tout cela, votre personnage sombrera dans un coma qui le fera se réveiller dans un asile de fous, au beau milieu des années 1960, l’occasion pour vous de constater via une belle cinématique que vos 2 premières heures de jeu environ n’étaient qu’un prologue à une aventure qui va vite virer à la boucherie, si vous voulez sauver le monde du joug nazi…

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Je ne m’étendrai pas davantage sur l’histoire de peur de la spolier, mais sachez que Wolfenstein est bourrin à souhait, tellement bourrin qu’on a un peu l’impression d’évoluer avec une sorte de Rambo complètement barge, et en parlant de barge, bien que le jeu vous propose d’appréhender vos ennemis de manière discrète ou à l’arrache (plusieurs chemins sont possibles pour arriver à un même endroit), force est de constater que l’IA des ennemis est complètement à la ramasse – en tout cas en mode normal -, c’est tout l’un ou tout l’autre, soit les mecs vont vous stalker comme jamais et vous colleront une balle entre les deux yeux pour peu que vous sortiez légèrement votre casque de derrière une caisse, soit ils viendront purement et simplement s’insérer votre canon de flingue dans leurs fondements, histoire de les détendre un peu sans doute. De fait certains passages sont très simples, d’autres sont juste abusés, et il faudra parfois économiser les cartouches si vous voulez vous en sortir !

 

 

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Niveau outils-pour-faire-la-gueguerre, le jeu s’en sort plutôt bien, on a ici un cheptel d’armes assez anachronique qui va du simple pistolet au fusil d’assaut, en passant par la mitrailleuse lourde ; mention spéciale aux armes permettant d’évoluer avec un flingue dans chaque main, très défoulant !

Pour le reste, Wolfenstein reste somme toute très classique dans ses mécaniques, et l’on y prend très vite ses marques tant il a su tirer parti du meilleur de ce qui se fait à la concurrence, tout en y apportant son originalité, même s’il se montre beaucoup plus violent qu’un COD par exemple… Ceci dit, qui va aller pleurer sur le sort que le jeu réserve aux nazis ? Personne.

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