Le marché des robots de piscine sans fil a explosé ces dernières années, porté par des marques innovantes comme Ultenic. Avec son modèle Pooleco 10S, la marque promet un nettoyage autonome, silencieux, efficace… et tout cela à moins de 200 €. Mais tient-il réellement ses promesses ? Nous l’avons testé pendant plusieurs semaines dans une piscine enterrée de 9 x 4 mètres. Voici notre retour détaillé, entre satisfaction, limites techniques et conseils d’utilisation.
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Caractéristiques techniques du Ultenic Pooleco 10S
- Type de nettoyage : Fond uniquement (ne grimpe pas aux murs)
- Navigation : Aléatoire
- Filtration : Panier de filtration 180 microns (2,5 L de capacité)
- Autonomie : Environ 90 minutes
- Temps de charge : 2 à 3 heures
- Type de piscine : Enterrée ou hors-sol, à fond plat ou légèrement incliné
- Dimensions conseillées du bassin : Jusqu’à 80 m² (recommandé ≤ 50 m² pour une couverture optimale)
- Utilisation : Sans fil, batterie rechargeable
- Accessoires inclus : Câble de recharge magnétique, corde de récupération flottante
Mise en place et premières impressions
Le Pooleco 10S impressionne par sa simplicité d’utilisation. Une fois la batterie complètement chargée (environ 2h30), il suffit de presser son bouton d’allumage, de le plonger dans le bassin et d’attendre une quinzaine de secondes qu’il se stabilise et démarre son cycle.
Aucune connexion à la filtration, aucun câble à dérouler, aucun tuyau à manipuler : la promesse du sans-fil est tenue, et cela rend ce robot particulièrement convivial pour les débutants ou ceux qui veulent gagner du temps. Une lumière LED permet de vérifier son état de fonctionnement (en charge, prêt à l’emploi, ou en cycle).
À noter toutefois : une télécommande est incluse, mais son usage est très limité. Elle permet surtout de démarrer ou arrêter manuellement le cycle, mais n’offre aucun vrai contrôle directionnel, et son efficacité à distance est inconstante.
Expérience d’utilisation : un robot attachant mais limité, testé dans une piscine de 9×4 m
Nous avons testé l’Ultenic Pooleco 10S dans une piscine enterrée de 9 mètres par 4, au fond plat, légèrement inclinée, recouverte d’un liner bleu classique. C’est une configuration qui dépasse légèrement les recommandations du fabricant, et cela nous a permis de mettre le robot à l’épreuve, dans des conditions « grande piscine », avec un fond réel et exposé aux intempéries.
Lancement et mise à l’eau : la satisfaction d’un robot sans fil
Première bonne surprise : la mise en service est quasi instantanée. Une fois la batterie chargée (comptez environ 2h30), il suffit de presser le bouton d’allumage étanche, puis de poser délicatement le robot dans l’eau. Celui-ci coule tout seul, effectue un petit mouvement de balancier, et commence à avancer de manière autonome après 15 à 20 secondes.
Pas de tuyaux, pas de branchement sur la pompe de la piscine, pas de câble d’alimentation flottant, ce qui est extrêmement appréciable. Cela libère visuellement le bassin et simplifie l’utilisation au quotidien, notamment si la piscine est utilisée pendant les heures chaudes de la journée. On peut le lancer le matin, et nager l’après-midi.
Une navigation aléatoire… qui montre vite ses limites
Le Pooleco 10S fonctionne selon une logique de navigation totalement aléatoire. Il avance tout droit, recule lorsqu’il rencontre un obstacle, effectue un virage de 90 ou 180 degrés, puis repart. Ce mode de déplacement rudimentaire présente deux conséquences majeures :
- Certaines zones sont nettoyées deux ou trois fois, d’autres peuvent être totalement oubliées, notamment les coins.
- Il peut avoir du mal à sortir de zones en pente douce ou d’un angle profond, où il a tendance à « tourner en rond » pendant quelques minutes.
Dans notre test, on a constaté que le fond de la piscine était propre à environ 80 % après un cycle complet, mais que des dépôts de sable fin restaient présents dans certaines zones près des skimmers. Pour compenser, nous avons relancé un second cycle le lendemain. Cela a amélioré la couverture, mais a mis en évidence une limite d’endurance sur grand bassin : au-delà de 30-35 m², la couverture devient incertaine sans surveillance.
Aspiration honnête mais sans miracle
Côté aspiration, le Pooleco 10S est plutôt efficace… pour sa gamme de prix. Il a récupéré sans difficulté :
- Des débris végétaux tombés lors d’un épisode venteux (feuilles de haie, petits rameaux)
- Du sable et des poussières ramenés par les pieds depuis la plage de la piscine
- Quelques insectes morts stagnants
La capacité de son bac de 2,5 L est confortable. Après chaque cycle, nous avons retrouvé un beau concentré de saletés, surtout dans les coins du filtre. Le filtre à 180 microns retient bien les particules visibles, mais il laisse passer les poussières très fines. En période de pollen, nous avons dû compléter par un coup de balai manuel pour obtenir un fond parfait.
Dans une grande piscine, l’autonomie montre vite ses limites
L’autonomie annoncée de 90 minutes est relativement fiable : lors de nos tests, le robot a systématiquement tenu entre 85 et 92 minutes avant de s’arrêter. Il effectue alors un retour automatique vers la paroi la plus proche (fonction « auto-parking »), ce qui facilite sa récupération avec la corde flottante fournie.
Mais sur un bassin de 9×4 m (36 m²), le temps est trop court pour un nettoyage complet du fond. On obtient environ 75 % de couverture satisfaisante, mais si la piscine est très sale ou si on est exigeant sur la propreté parfaite, il faut :
- Soit relancer un second cycle dans la journée
- Soit faire tourner le robot un jour sur deux
C’est un robot qu’il faut donc intégrer dans une routine, plus que comme une solution « one shot ». Il est parfait pour prévenir l’encrassement, moins pour rattraper un bassin négligé.
Un comportement parfois erratique
Nous avons observé à plusieurs reprises un bug de trajectoire : le robot se bloque contre un angle, tente de reculer, puis se remet à tourner sur lui-même sans s’en sortir. Ce comportement est plus fréquent lorsqu’il se trouve dans un angle avec une pente très légère. Une fois, il a tourné sur lui-même pendant presque 8 minutes, ne couvrant aucune autre zone pendant ce temps.
Cela reste marginal, mais sur un cycle aussi court, chaque minute perdue compte.
Anecdote d’usage
Lors du premier test, le robot a été lancé sans corde de récupération attachée. Il a terminé son cycle au milieu du bassin. Verdict : impossible à récupérer sans se baigner. Astuce : toujours bien attacher la corde flottante fournie, même si elle peut gêner visuellement. 😅
Recommandations d’utilisation
Le Pooleco 10S est idéal pour les piscines :
- Hors-sol ou enterrées avec fond plat ou à pente douce
- De petite à moyenne taille (jusqu’à 30-35 m² pour une couverture optimale)
- Sans gros débris (évitez de le lancer après un orage ou une tonte sans nettoyage préalable)
Il est moins adapté pour :
- Les piscines de plus de 40 m² si on souhaite un nettoyage complet en une seule session
- Les bassins à formes complexes avec des angles prononcés
- Les utilisateurs exigeant un nettoyage des murs ou ligne d’eau (non pris en charge)
Verdict final : Un robot simple, pratique, mais réservé aux petits et moyens bassins
L’Ultenic Pooleco 10S s’impose comme une solution d’appoint très correcte pour les propriétaires de petites et moyennes piscines qui veulent un robot pratique, simple et abordable. Il tient ses promesses sur les aspects fondamentaux (fond propre, facilité d’usage, silence), mais montre vite ses limites dès que le bassin dépasse les 35 m² ou contient trop de saletés.
C’est un excellent robot pour entretenir un fond propre au quotidien, mais pas pour nettoyer après une tempête, ni pour rattraper un bassin abandonné. Son rapport qualité-prix est très bon, à condition de respecter les limites de son cahier des charges.
Ce robot ne remplacera pas un appareil haut de gamme à 800 €, mais il représente un bon investissement pour ceux qui souhaitent simplifier leur entretien régulier sans se ruiner.
Merci à Mathieu pour le test !