Test : Bastion XBLA – Summer of Arcade

par JulSa_

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Voilà, jeu terminé avec les 200G et je suis encore bluffé de cette première vedette téléchargeable du « Summer of Arcade 2011 ». Lors de cet event, on a l’habitude de trouver des petites merveilles comme Limbo et Braid, mais celle-ci je la guettais depuis quelques temps…
Malgré une démo qui m’a laissé un goût un peu amère et une légère déception, j’ai bien fait de continuer à croire en ce jeu car je ne risque pas de l’oublier !

Ce petit jeu édité par la Warner sort des conventions ! Avec des graphismes magnifiques façon Ankama (Dofus, Wakfu), et surtout une narration qui prend une place quasi inédite pour le genre. On pourrait comparer l’effet ressenti à un livre qui s’écrirait au fur et à mesure que notre héros avance dans l’histoire. En effet, Bastion met en place un narrateur en voix off qui conte le périple du jeune homme tel un parent qui raconte une histoire à son enfant avant de s’endormir…
Au final ça marche car le hack’n slash de Supergiant nous fait aussi rêver !

 

 

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Lorsque Kid, le héros aux cheveux argentés se réveille, on ne sait rien de l’histoire. Il n’y a aucune introduction qui peut nous indiquer ce qu’il s’est passé précédemment. L’histoire commence et va s’écrire selon nos faits et gestes.
On commence donc dans un premier niveau à explorer en guise de tutoriel, où l’on apprendra à utiliser sa première association d’arme et son bouclier. Au bout du chemin se dresse le Bastion qui est manifestement en ruine et sur lequel on va rencontrer l’homme qui nous guide depuis le début…
Kid et le narrateur semblent être les seuls survivants de la « Calamité », un fléau qui a décimé la majorité de la population.

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L’aventure commence vraiment à ce moment-là. On va voyager de parcelles en parcelles afin de retrouver des noyaux pour restaurer notre Bastion et gagner un semblant de sécurité en y construisant les bâtiments qui serviront à notre quête. Entre temps on trouvera de nouvelles armes qui pourront être améliorées et au final le joueur pourra choisir la combinaison d’arme qu’il préfère.
Plus le Bastion sera reconstruit plus le joueur pourra personnaliser Kid et se mettre à faire des défis pour gagner plus d’argent.

 

 

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Le jeu nous fait donc voyager à travers des environnements variés dans une 3D isométrique à l’esthétique très réussie (qui rappelle celle du récent Islands of Wakfu). Il faudra explorer de toutes parts les niveaux pour trouver les nombreux items cachés, de l’argent et surtout parce qu’on ne peut pas y retourner après.

 

Car oui, tout n’est pas parfait dans ce jeu ! Les ennemis ne sont pas les seuls obstacles du Kid… Cette vue, aussi magnifique soit elle, nous trompe parfois sur la perspective et on se surprend à tomber bêtement dans le vide ce qui entraine une légère perte de santé…
De plus, à moins d’être bilingue, il est dur de comprendre tout le scénario ! Certaines phases de jeu vous demandent d’être concentré sur l’action, mais pendant ce temps-là le narrateur, lui, continue ses explications importantes de l’histoire… Du coup quand vous avez calmé la menace, vous arrivez à lire « Et c’est pour ça qu’on en est la »… C’est le drame vous avez raté une information car il n’est pas possible de viser l’ennemi, de guetter sa barre de vie et de lire le texte en même temps !

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Mais ces défauts font pâle figure devant les points forts du jeu. Outre sa narration innovante, les musiques qui se font discrètes au début finiront par attirer le joueur à partir du niveau « la Falaise » et enchanteront le joueur jusqu’à la fin.
Bastion ne propose pas un niveau de difficulté en début de jeu. C’est au joueur de décider dans le temple du Bastion, s’il veut prêter allégeance à un ou plusieurs dieux qui donneront des bonus divers aux ennemis pendant les niveaux (ils font plus de dégâts, ils vont plus vite, etc…).En échange, le joueur profitera évidemment d’un gain d’XP et de monnaie élevé selon le cumul des dieux activés.

 

 

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Au final, ce jeu a pour but premier de nous raconter une histoire. Tel un compte, il dévoile son intrigue et ses personnages par bribes amusées, distantes ou cyniques, d’un narrateur qui a lui aussi un rôle à jouer dans cette histoire. Le système de combat est très facile à maîtriser et les possibilités de customisation sont variées.  La 2D est splendide, les décors sont détaillés, les animations sont fluides et l’ensemble des univers sont agréables à visiter. Le tout saupoudré d’une ambiance un peu Western et d’une bande originale tellement relaxante que vous ne pourrez plus vous en passer !

 

Le jeu se termine en 6 ou 7 heures si vous foncez, et les 200G se font en ~12h. Ça peut sembler peut pour 1200 Microsoft Point, mais l’expérience proposée les vaut totalement.

 

 

 

Merci à Negi__Kun pour ce test 🙂

 

 

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