Récapitulatif de la première de « Stick » – La comédie sportive d’Apple TV+ est une escapade confortable à travers un parcours familier

par JulSa_


Bâton est sympathique et réconfortant, mais il semble aussi peu enclin à prendre des risques et peut-être dangereusement familier. Les épisodes 1 à 3 plantent le décor, mais une certaine évolution est nécessaire au fur et à mesure que la saison avance.

C’est impossible d’en parler Bâton sans mentionner Ted Lasso, puisque la rubrique des comédies sportives bien-aimées a été définie par les aventures de l’AFC Richmond sur Apple TV+. Cette série parle d’un sport différent, se déroule sur un continent différent, et a un casting différent, bien que très reconnaissable. Mais c’est fonctionnellement la même chose, une visite confortable et familière à travers les hauts et les bas de l’excellence sportive en rafales de 20 minutes environ. Les épisodes 1 à 3 plantent le décor avec un niveau de visionnage presque irritant, étant donné à quel point une grande partie du drame et de la comédie finit par être archaïque et prévisible.

Owen Wilson (Loki), qui fait la routine habituelle, joue le rôle de Pryce Cahill, un ancien golfeur professionnel en disgrâce dont la crise publique a torpillé à la fois sa carrière et, finalement, sa vie. Sa femme, Amber-Linn (Judy Greer, Redémarrer), l’a quitté, et il vit toujours dans leur ancienne maison – qu’elle essaie de vendre – en tant que locataire. Il boit. Il joue. Lui et Amber-Linn ont eu un fils qui est maintenant hors jeu pour des raisons qui ne sont pas concrètement expliquées dans le premier épisode en trois parties, mais il suffit de dire que Pryce est un homme brisé qui a besoin d’un arc de rédemption.

Pryce pense que la rédemption va venir sous la forme de Santi Wheeler (Peter Dager), un jeune golfeur surnaturellement doué qui soigne sa propre part de traumatisme grâce à l’absence – encore une fois, inexpliquée pour l’instant – de son père. Au lieu de cela, il vit avec sa mère surprotectrice Elena (Mariana Trevi ?o, La Maison des Fleurs), qui ne laissera pas Pryce emmener son fils sur le circuit professionnel sans s’assurer qu’ils sont équitablement indemnisés, ce qui entraîne Pryce dans une série de promesses et de prêts urgents qui le rendent financièrement et réputationnel investi dans le succès de Santi.

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Mais Santi est un enfant. Épisodes 1-3 de Bâton passer un certain temps à établir qu’il est impétueux, arrogant et un peu endommagé, c’est pourquoi il est si immédiatement séduit par Zero (Lilli Kay, Yellowstone, Votre Honneur), une jeune serveuse lors d’un tournoi auquel il participe. Zero soulève l’idée que Pryce ne se soucie pas vraiment de Santi et ne fait que le manipuler pour tirer profit de son talent, ce qui, pour être juste, pourrait être vrai. C’est le genre de série qu’il est si évident, cependant, je ne m’attendrais pas à ce qu’il reste vrai très longtemps.

Et c’est là le problème. Bâton est, pour le meilleur et pour le pire, exactement le genre de Ted Lasso-comme une comédie dramatique sportive que vous pensez, ce sur quoi Apple TV+ mise. C’est confortable, charmant, familier et ne nécessite aucune connaissance préalable du golf – je n’en ai pas, par exemple – pour être apprécié. Chaque fois que Pryce essaie d’être technique, Santi l’ignore de toute façon ; Sa capacité à frapper la balle est présentée comme presque surnaturelle, mais toutes ses limites sont liées à sa jeunesse et à ses crises internes, et non à sa technique.

Peter Dager en Bâton | Image via Apple TV+

Les acteurs semblent savoir de quoi il s’agit. Wilson joue quelque chose de très proche d’un pastiche de son personnage habituel à l’écran. Judy Greer, qui est toujours excellente et qui devrait être dans plus de choses, est charmante dans le rôle d’une ex-femme chaleureuse et compréhensive qui en a assez de l’auto-sabotage de Pryce, mais teint son agacement d’une affection persistante. Trevino a une sensibilité féroce de maman-ours et, dans les trois premiers épisodes, il entretient une relation évolutive avec le meilleur ami – et apparemment le seul – ami et caddie de longue date, Mitts (Marc Maron). Dager et Kay font du bon travail pour donner l’ambiance de la jeunesse je-sais-tout d’aujourd’hui, et apparemment, Timothy Olyphant va apparaître à un moment donné, bien qu’il ne figure pas dans la première.

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J’aimerais avoir des choses plus intéressantes à dire sur Bâton, mais les épisodes 1 à 3 sont les introductions habituelles et les assurances que nous obtenons ce qui a été annoncé, c’est-à-dire essentiellement la version sur papier glacé d’Apple TV Heureux Gilmore. L’autre comparaison évidente serait Rétrécissant, mais je ne suis pas encore prêt à aller aussi loin… Bâton est similaire, mais il a un long chemin à parcourir pour mériter d’être mentionné dans la même phrase comme l’une des meilleures comédies télévisées du siècle. Ma principale crainte initiale est qu’il n’aura pas la passio de cette sérien pour risque narratif. Jusqu’à présent, tout est très sûr, presque au point de devenir ennuyeux en quelques épisodes. Je ne veux pas que ces personnages soient mis à l’épreuve au point de Rétrécissantl’a été, mais il doit y avoir un conflit significatif au fur et à mesure.

Mais il est probablement trop tôt pour se plaindre de ces choses. Encore Bâton peut être dangereusement reconnaissable dans beaucoup de ses éléments constitutifs, mais il est aussi indéniablement bien fait. Il convient également de rappeler qu’il ne s’agit pas vraiment de golf ; ni en jouer ni comprendre sa pertinence culturelle ou son modèle économique. Il y a une qualité presque fantastique dans la façon dont Santi joue, ce qui contourne tout cela, laissant à la place un drame intriguant axé sur les personnages avec une approche étonnamment réfléchie et mature des problèmes qui surgissent sur plusieurs générations. J’espère juste qu’il évoluera au-delà d’une émission de confort.

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