Test : Forza Horizon 2 sur Xbox One

par Bastien

Exclusive aux consoles de Microsoft depuis sa tout première itération, la licence Forza Motorsport est devenue, avec les années, une référence en matière de simulation automobile, brisant la longue hégémonie de son concurrent Gran Turismo, qui ne parvenait plus à se renouveler. Fort de cette reconnaissance, les développeurs de Forza Motorsport décidèrent un jour d’élargir le concept à un jeu de course beaucoup plus orienté arcade et se déroulant en monde ouvert, créant ainsi une nouvelle licence, Forza Horizon. Le premier opus sorti sur Xbox 360 en 2012 avait reçu un bon accueil commercial, malgré une légère redondance dans les challenges proposés. La nouvelle cuvée 2014, de sortie sur Xbox One et Xbox 360, sera-t-elle aussi bonne ? C’est ce que je vais tenter d’éclaircir dans ce test.

Forza Horizon, pour les novices, est un jeu mêlant habilement simulation et arcade. De fait, la prise en main du jeu est immédiate, et l’on est rapidement grisé par la sensation de vitesse des différents véhicules que nous aurons l’occasion de piloter. Concernant la mise en scène, on peut déjà voir en cet épisode une volonté de rendre hommage aux belles carrosseries, les effets de lumières sont transcendés par les capacités de la One et l’on ne peut qu’admirer le travail effectué sur les voitures, même si l’on pourra pester contre la qualité parfois inégales des décors que l’on sera amené à visiter.

forza-horizon-2-xbox-one-1411572115-047

 

Le pitch de Forza Horizon 2, tout comme le premier épisode, est que vous incarnez un pilote amateur qui devra se frayer un chemin dans la longue course au podium final. Le jeu commence d’ailleurs de fort belle manière en montrant toute une série de pilotes débarquant d’un bateau en Italie, à bord de véhicules tous plus rutilant les uns que les autres. Vous êtes l’un de ces pilotes. A bord de votre toute nouvelle Lamborghini Huracán, vous allez partir en road trip avec les autres jusqu’au point de ralliement du festival Horizon, sur un excellent fond musical d’Eric Prydz qui met tout de suite dans l’ambiance. Ce premier tour sur les routes d’Horizon va servir de tutoriel plutôt bien fichu, même si le gameplay global du jeu ne demandera pas 3h d’apprentissage aux débutants, ainsi le joueur se familiarisera avec les « flashback » propres à la série Forza, qui vous permettront de revenir un peu en arrière si vous vous plantez pour mieux redéfinir votre trajectoire ; mais il sera également l’occasion d’admirer les différentes vues proposées au joueur, dont notamment les vues internes, lesquelles sont parfaitement retranscrites dans les moindres détails pour chaque véhicule. Enfin, ce tutoriel vous permettra également de constater les superbes cycles jour/nuit, véritablement bien retranscrit eux aussi.

Pour le jeu en lui-même, le fonctionnement va quelque peu différer par rapport au précédent Forza Horizon, car dans cet opus, le joueur ne va plus être obligé d’acheter ses voitures en fonction des championnats, en d’autres termes, vous pourrez jouer et finir Forza Horizon 2 avec la même voiture du début à la fin si vous le souhaitez, tout en sachant que si vous changez de voiture entre temps, vous aurez bien évidemment accès à d’autres championnats, et des championnats, il y en a beaucoup. Pour finir le jeu, vous devrez terminer 15 championnats, chacun comportant 4 courses plus ou moins longues (suivant le type : lièvre, course classique, course trail)… et le jeu ne dénombre pas moins de 168 championnats ! Autant dire que si vous aimez les jeux de courses, vous allez être servis avec Forza Horizon 2 ! Bon évidemment, avec autant d’épreuves, il est fort probable que vous revoyiez souvent la même, néanmoins avec l’immensité de la carte, il se peut également que toutes les courses aient leurs lots de subtilités dans leurs tracés.

A lire aussi :   Games With Gold : les jeux offerts en mai 2016

forza-horizon-2-xbox-one-1411572115-057

 

Une fois un championnat terminé, vous reprendrez la route avec vos camarades par l’intermédiaire d’un road trip qui vous amènera à un autre endroit de la map. Cette partie du gameplay est assez intéressante car comme vous êtes obligés de choisir votre championnat avant de partir en road trip, vous devrez donc choisir également votre voiture au préalable. Le road trip fait donc office de tutoriel pour vous familiariser avec votre nouvelle voiture le cas échéant, et comme le road trip n’est pas une course (le speaker vous le fait suffisamment savoir dans le jeu), vous avez par conséquent la liberté de faire ce que vous voulez, prendre votre temps pour admirer le paysage, ou alors visiter tous les recoins de la carte en testant des raccourcis improvisés.

La transition est donc toute trouvée pour vous parler du champ d’action que vous aurez dans Horizon 2. A l’inverse du premier volet, vous pourrez vous balader librement où vous le souhaitez, aucune limite ne viendra entraver votre progression (hormis les murs, les arbres et les maisons naturellement), ainsi, c’est le off road qui est mis à l’honneur dans Horizon 2. Même s’il est vrai que rouler en plein champs à 300km/h à bord de sa Ferrari n’a rien de réaliste, on ne peut pas nier que dévaler les pentes montagneuses à pleine vitesse, pour ensuite atterrir dans les vignes en contrebas à quelque chose d’assez jouissif. De plus, chaque action « dangereuse » vous rapportera des points d’expériences, nécessaires à votre progression dans le classement, et plus vous vous mettrez en danger en frôlant les autres, en sautant sur des bosses, en brisant des clôtures, en roulant à contresens, mais aussi en conduisant proprement etc. vous permettra de faire des combos, ce qui quelque part donne à Forza Horizon un aspect un peu « Burnout » pas désagréable du tout, en revanche, le moindre accident vous fera perdre cette succession de combos parfois âprement réalisé !

forza-horizon-2-xbox-one-1411572115-050

 

D’autres épreuves que les courses sont également de la partie, on retrouvera donc avec plaisir ce qui a fait le succès du premier opus, à savoir les défis radar (radar fixe ou radar de tronçon), les défis collectors (vous devez réaliser un objectif de vitesse, de temps ou d’actions spécifiques avec un véhicule donné), les défis « grange » (vous devez trouver de vieilles voitures cachées dans des granges) et les sempiternels défis contre vos rivaux qui se baladent sur la carte. Ces rivaux d’ailleurs, il est important de le souligner, sont des drivatars, ce qui signifie qu’aucune intelligence artificielle n’est présente dans Forza Horizon. Le style de conduite des adversaires n’est donc pas scripté puisqu’il est le reflet du style de jeu de joueurs bien réels, et comme tout un chacun, ils leurs arrivent parfois de se planter dans le décor. Ainsi, c’est avec grand plaisir que j’ai pu me mesurer à plusieurs reprises contre le drivatar de Julsa… et gagner contre lui évidemment (comme quoi, c’est vraiment réaliste ce système de drivatar ! ;p)

A lire aussi :   Games With Gold : les jeux offerts en mars 2016

A noter également la présence de certaines épreuves bien sympathiques comme faire la course contre des avions de chasse ou des trains, la démesure à son paroxysme !

photo 4photo 5photophoto 3photo 2photo 1

Autre aspect de la richesse d’un jeu comme Forza, c’est la possibilité de customiser sa voiture. Je parle bien de customisation et non pas de tuning au sens propre du terme. Ici, il ne sera pas question de changer de A à Z les pièces de carrosseries de sa voiture à la manière d’un NFS Underground. Tout ce que vous pourrez faire sera d’ordre purement cosmétique (rajouter des vinyls sur votre carrosserie ou changer les jantes par exemple), ou pour modifier la puissance du véhicule. En revanche, même si parfois l’on pourrait regretter l’absence d’un mode permettant de changer certaines parties du véhicule, on ne pourra que constater que la seule limite au mode customisation d’un Forza, c’est votre imagination. Tout est absolument possible pour qui a de la patience. J’ai pour ma part créé une Clio « La Poste », tenté de créer une Ford Escort WRC à partir d’une simple Ford Escort, ou encore directement la Mégane RS de notre chère maréchaussée, et objectivement je trouve que le résultat est assez probant ! (je ne sais pas ce que vous en pensez ? j’ai partagé mes skins sur le réseau si vous voulez ! lol). Sachez qu’il est également possible de gérer jusqu’à la pression de vos pneus, autant dire que ce mode est on ne peut plus complet !

 

Concernant un point qui m’est cher dans un jeu, et encore plus depuis que j’ai fini le premier Forza Horizon, parlons brièvement de la bande son. Cette dernière est beaucoup plus riche dans ce volet car on dénombre 7 radios dans le jeu contre seulement 3 auparavant. De Chromeo à Eric Prydz, de Duck Sauce à London Grammar, en passant par Jane’s Addiction, The Clash ou encore Vivaldi et Mozart (si si, il y a même une radio de musique classique !), on peut dire que le tout est très bon et très éclectique!

Pour finir, un mot sur le jeu en ligne, plus riche que jamais lui aussi car vous pourrez dorénavant créer des clubs dans lesquels les gens pourront s’insérer, afin d’une part, de gagner plus facilement de l’argent (vos drivatars continuent de courir contre le reste du monde même lorsque votre console est éteinte), et d’autre part, afin de renforcer l’esprit communautaire du jeu. Fonctionnant en club, vous pourrez de fait tirer vos amis vers le haut, en vous hissant de plus en plus haut dans la hiérarchie des clubs mondiaux. Il y a donc un classement perso et un classement de groupe. Le club vous permet aussi de participer à des road trip en ligne, ce qui vous permettra d’aller directement défier d’autres clubs !

Vous pourriez également aimer

À PROPOS...

Julsa.fr est une fenêtre sur l’univers du jeu vidéo et de la high-tech. Notre mission ? Découvrir et partager avec vous les pépites du web, les jeux incontournables et les innovations technologiques qui façonnent notre quotidien. Plongez dans une exploration enrichissante et demeurez à la pointe des tendances digitales. En savoir plus…

Julsa.fr – © 2010-2024 -Tous droits réservés