Test : Atelier Ayesha: The Alchemist of Dusk

par Negikun

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La série de J-RPG Atelier voit son dernier volet en date sortir dans nos vertes contrées… Après avoir maitrisé l’alchimie avec Totori, Rorona et Meruru, nous allons cette fois ci partir pour une nouvelle aventure avec Ayesha. Toujours sur PS3 et produit par le studio Gust, Atelier Ayesha The Alchemist of Dusk propose quelques nouveautés niveau gameplay afin de rendre le jeu plus accessible.
Retournons ensemble dans cette licence ou se mêlent l’alchimie et les héroïnes plus « Moe » les unes que les autres !

 

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L’histoire débute dans une région déserte, chez une jeune apothicaire plutôt naïve et maladroite qui prépare des potions de guérison pour les quelques malades habitant  ou les gens de passage.
Mais notre petite ingénue va décider de tout plaquer et partir en voyage suite à l’apparition spectrale de sa sœur disparue et des conseils d’un vieil alchimiste de passage…
Comme dans les autres volets de la série, on se retrouve avec une trame très simpliste sur laquelle viendront s’ajouter de nombreux personnages avec leurs propres histoires/relations/personnalités. C’est ces personnages qui viendront nourrir le jeu de nombreux dialogues qui informeront le joueur des faits divers du village, des avis de certains ou encore de certaines demandes à créer via notre maîtrise de l’alchimie.
Mais au bout de plusieurs heures de jeu vous serez parfois tentés de passer quelques dialogues… En effet, malgré certaines tentatives d’humour, c’est surtout le manque de caractère des protagonistes et leur fâcheuse habitude à raconter tout et n’importe qui va épuiser la patience des joueurs qui découvrent ce genre de jeu et qui ne seront pas forcément fan de ce genre d’ambiance plutôt rose bonbon.

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L’un des points fort de la licence est la notion de temps qui passe selon nos actions comme se déplacer sur la carte, créer des objets par l’alchimie ou encore ramasser des éléments dans les niveaux.
L’aventure se finie lorsque 3 années se sont écoulées… Ce qui implique que vous aurez différentes fin selon votre avancement dans le jeu et que vous pourrez choisir avec qui vous souhaitez avoir de meilleures affinités dans votre équipe.
Comme les volets précédents, le New Game + relance complétement la durée de vie du jeu qui est déjà assez longue car ne serait-ce qu’avec une première partie vous en aurez entre 30 et 50h de jeu.

 

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Graphiquement, les personnages sont toujours aussi beaux et les textures sont plutôt détaillées dans un registre cell shading. En revanche les décors des différents lieux sont désespérément vides… Les animations des personnages se répètent assez souvent et malgré tout le jeu a parfois des baisses de framerate lorsqu’il affiche plusieurs ennemis en même temps.
La direction artistique est intéressante, mais on est très loin d’un production récente, on a plutôt l’impression de jouer sur PS2.

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Venons-en maintenant au cœur du gameplay avec l’alchimie qui est le gros point original de la série. Elle se trouve grandement simplifié dans cette nouvelle version, il y a toujours la notion de qualité de l’objet selon les caractéristiques des matières premières, mais il n’y a plus de recettes à découvrir car on ne peut les apprendre qu’au fil de l’aventure en achetant des grimoires.
Il y a toujours des jauges avec des paliers pour savoir quels bonus on va octroyer à notre production, le temps que cela va nous prendre, la valeur de l’objet final, etc.
Mais contrairement aux volets précédents on forgera nous-même nos accessoires car il n’y a pas de forgeron dans les villages que vous rencontrerez.

En ce qui concerne le système de cueillette, il a aussi été amélioré pour faciliter la vie du joueur. On peut maintenant avoir dans un seul compartiment le même objet avec les même caractéristiques , ce qui permet de se promener et de ramasser beaucoup plus d’éléments avant d’avoir a revenir en ville pour déposer tout notre nouveau stock.
Autre nouveauté, les objets que vous ramasserez varieront légèrement selon les équipiers qui seront dans votre groupe et le lieu où vous serez.

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L’autre gros changement de cette version Ayesha concerne les combats. Des nouveautés appréciables puisque ils seront un peu plus technique avec le placement de vos personnages dans l’arène de combat. Il faudra donc réfléchir à des tactiques de combat en vous plaçant à côté de vos alliés pour bénéficier de bonus, ou bien plutôt derrière vos ennemis pour infliger de plus gros dégâts.
C’est toujours du combat au tour par tour avec la possibilité de prendre l’avantage en tapant l’ennemi sur la carte avant de lancer le combat (prendre l’initiative donc).
Vos alliés débloquent de nouvelles techniques alors que Ayesha elle, utilisera des objets que vous aurez produits auparavant qui seront de plus en plus puissants.
Il est dommage que le bestiaire soit aussi pauvre (on retrouve les même ennemis avec des couleurs différentes pour indiquer leur puissance) et que les boss soient aussi rares.

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En conclusion, Atelier Ayesha est un RPG japonais original, reposant, mignon, mais qui n’est pas destiné à tout le monde. L’héroïne pure et innocente risque de vite énerver les joueurs, tout comme les dialogues avec nos compagnons qui n’en finissent plus…
On ne peut même pas le conseiller pour apprendre a des plus jeunes à se mettre aux J-RPG car le jeu est intégralement en anglais (texte et doublage) ce qui m’a rebuté au début car contrairement aux volets précédents, il n’y a pas la présence des voix japonaises !
L’alchimie qui est le cœur du gameplay a été simplifiée ce qui fait perdre un peu de la magie et de la réflexion au jeu et risque de décevoir les habitués… Mais ces changements rendent aussi le jeu plus accessible aux néophytes parlant un minimum anglais, qui peuvent commencer tranquillement et passer tout de même un agréable moment devant ce jeu bon enfant avec des héroïnes toujours plus « Moe » !

 

Ma note: 13/20

 

 

Sur ce je vous laisse avec la vidéo d’intro du jeu pour vous montrer à quel point c’est meugnon et relaxant comme jeu !

 

 

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