Terri J. Vaughn dans She the People | Image via Netflix
Elle, le peuple termine la partie 1 sur un cliffhanger, comme prévu, avec Antoinette qui se défend enfin et ses valeurs se font au prix du chaos.
Vous savez quand une série sort en deux parties – comme c’est le cas avec Tyler Perry Elle, le peuple – que la « fin » est vraiment à mi-chemin, ce qui est tout à fait le cas avec l’épisode 8, « Standing On Business ». C’est un bon point culminant de l’évolution du personnage d’Antoinette jusqu’à ce point plutôt qu’un grand gain narratif, mais la partie 2 n’est pas loin, donc c’est probablement ce à quoi tout le monde s’attendait.
Il y a beaucoup de drame au Capitole, à tout le moins, et la crise cardiaque du gouverneur Harper n’apaisera guère les choses. Je ne suis pas sûr de l’éthique de dire que quelqu’un Mérite une crise cardiaque, soit dit en passant, mais tout ce que je dis, c’est que cette pensée m’a vraiment frappé. Et cela ne fonctionnera pas nécessairement pour Antoinette non plus. Mais n’allons pas trop vite.
Comme il n’y a pas grand-chose à décomposer ici en termes d’intrigue, la viande et les pommes de terre de ce final sont ce que tout cela signifie thématiquement, et il ne faut pas être un génie pour comprendre que le thème principal ici est le changement. Il est évidemment temps de changer politiquement, ce qu’Antoinette a réalisé, en faisant venir Kelly et en s’armant de courage pour lutter contre les absurdités du gouverneur Harper. Mais il convient de rappeler que le changement a un coût.
Les amis d’Antoinette sont avec elle, mais ses enfants ne le sont pas, surtout compte tenu de toute la question des shorts de butin. Le sacrifice en vaut-il la peine ? Est-ce que retarder les conversations nécessaires avec sa famille est la bonne chose à faire tant que cela facilite les conversations nécessaires sur le pipeline ? Est-ce la bonne série pour poser ces questions ? Probablement pas.
Jade Novah et Terri J. Vaughn dans She the People | Image via Netflix
Mais les questions sont néanmoins là à la marge. Avec Antoinette et Kelly prêtes à prendre le contrôle de tout le personnel du Capitole et des accusations selon lesquelles il s’agit d’une « question de race », il vaut la peine de reconnaître les idées plus grandes s’il n’y a pas beaucoup de temps ou d’espace pour vraiment les creuser (de la même manière qu’il n’y a pas beaucoup de temps et d’espace pour présenter des intrigues secondaires significatives sur les personnages secondaires au-delà d’Antoinette).
Et c’est un commentaire politique délibéré que le truc du gouverneur Harper est qu’Antoinette devrait simplement être d’accord publiquement avec tout ce qu’il dit, y compris prononcer un discours pré-écrit. Vous pouvez dire que l’idée d’elle non Faire cela ne lui a pas vraiment traversé l’esprit ; C’est simplement la façon dont la politique fonctionne, ou du moins a fonctionné pendant si longtemps qu’il est difficile d’imaginer une autre façon. Harper est un personnage caricatural dans son racisme évident et ses idées dépassées, mais il n’en est pas moins le symbole d’innombrables vieux racistes comme lui qui encore parcourir les couloirs du pouvoir dans la société occidentale. La finale est présentée de manière à ce qu’Antoinette s’oppose directement à Harper parce qu’elle contredit explicitement ses revendications et s’oppose à sa position sur le pipeline, mais Harper est symptomatique d’un problème plus vaste.
Le va-et-vient de Harper et Antoinette sur le podium, avec la presse rassemblée posant des questions antagonistes, est la pièce maîtresse de Elle, le peuple, mais il ne s’agit pas strictement du conflit ou de la politique, mais d’Antoinette qui se défend enfin. Harper ne peut pas le supporter, et dans sa frustration, un langage inquiétant et choisi sort, exposant sa véritable idéologie en tant que « maître » de son domaine (maître ! En 2025 !).
Tout cela serait un bon moment pour Antoinette, et il a la qualité d’un bon final lorsqu’elle fait passer ses points avec force et que Harper l’entend enfin. Mais il vole l’attention une fois de plus, mais pas nécessairement par sa faute. Il s’avère que boire des antiacides n’est pas suffisant pour éviter une crise cardiaque, et la partie 1 de Elle, le peuple se termine avec l’effondrement de Harper et Antoinette devant se demander si elle n’a pas tué le gouverneur par inadvertance.