[Cinéma] Avis / Critique : Your Name (« Kimi no na wa »)

par Lusgem

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Cela fait maintenant un peu plus d’un an que j’écris sur ce blog, il y a eu beaucoup de critiques et tests qui m’ont permis de découvrir des choses que je n’aurais probablement pris le temps de connaître autrement. Mais si je vous parle de ça, c’est qu‘il y a un an est sortie ma première critique, et coïncidence ou non, elle était basée sur un autre chef d’œuvre de l’animation japonaise : Le garçon et la bête. Et c’est en ce souvenir de ma première critique que j’ai eu envie de recommencer à vous parler d’une partie de cinéma qui est chère à mon cœur et qui mériterait d’avoir beaucoup plus de considérations.

Un lien invisible

Mitsuha est une jeune fille vivant dans les montages avec sa petite sœur et sa grand mère. Elle mène une vie simple et rêve d’ailleurs. Taki vit à Tokyo, c’est un lycéen ordinaire avec un certain talent pour le dessin qui travaille dans un restaurant italien. Si loin l’un de l’autre, ils vont pourtant apprendre à se connaître. A travers leurs rêves ils vont chacun, aléatoirement, vivre plusieurs journées dans la peau de l’autre. Quelle mystérieux lien y a t-il entre ces deux personnages que tout oppose ?

 

Your name 1

Déja-vu ?

A première vue et pendant les premières minutes de visionnage, le film a pour sujet principal l’inversion de corps. Pourtant, plus on avance dans le film, plus on s’éloigne de ce sujet récurrent de l’animation japonaise pour laisser place au cœur de l’histoire. Ce cœur de l’histoire, je n’ai pas envie de le dévoiler puisque cela pourrait vous gâcher le plaisir de la découverte et ce n’est pas mon intention, bien au contraire. Pendant les premières minutes du film, tout s’enchaîne et on est perdu sous un flot de situations mettant en place le malaise de se retrouver dans le corps d’un autre. Alors évidemment, on aura le droit à la séquence gênante du garçon dans le corps d’une fille qui, au début, ne pense qu’à se tripoter la poitrine, scène qui a certainement pour but d’amener un brin d’humour à ce film mais qui devient énervante dès lors qu’elle revient assez souvent dans le film. Heureusement pour nous, passé ces petits moments de confusions, on se laisse emporter dans le film, emporter dans les univers de chacun des deux personnages pour finalement découvrir le vrai propos du film et tout se qu’il implique. Un amour impossible entre deux personnages auxquels on s’attache peut importe leur corps, un but ultime bouleversant, voilà dans les grandes lignes la recette qu’adopte Your Name. La dernière œuvre de Makoto Shinkai m’a touché, alors que je n’étais pas vraiment attiré par son synopsis, il m’a laissé à la fin, une petite larme au coin de l’œil et un souvenir presque inoubliable (ceci dit, le reste de sa filmographie est souvent comme ça, ses œuvres ne me donnent pas vraiment envie de loin, mais je les regarde, pour celles que j’ai vu, avec passion).

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Your name 2

 

Un art maîtrisé

A travers ses affiches promotionnelles, je m’attendais à voir quelque chose de beau, voir très beau, mais une fois devant le film, je me suis retrouvé face à quelque chose de visuellement magnifique. Les paysages, les couleurs, les personnages, tout est là pour vous faire voyager entre les deux « mondes » pour au final retenir la beauté ultime des paysages de la petite ville de Mitsuha et l’endroit sublime, presque irréel dont rêve Taki. Mais ce qui m’a surtout aidé à déclencher les émotions enfouies au fond de moi est certainement la musique du film. Comment vous expliquer ce que peut faire ressentir une musique, placée au bon moment dans un film, une série, un anime, voir même un moment de sa vie ? Je ne sais pas et je pense que chacun est différent face à ça, mais dans Your Name, l’histoire et l’image est sublimée par cette bande originale qui ne peux vraiment pas vous laisser indifférent, surtout la chanson de fin, Nandemonaiya des Radwimps. Il y a cependant un moment en particulier dans le film où je n’ai pas vraiment compris l’utilisation de la musique. A un moment dans le film, peu de temps après le générique (qui est quand même très sympa), on retrouve un passage avec une autre musique des Radwimps qui vient appuyer une séquence rapide, le rythme de la musique est tel que j’ai d’abord cru qu’il y avait un deuxième générique (surtout dans les premières secondes de cette musique). Mais ce n’est pas important, juste un peu étrange sur le moment et cette petite cassure sera vite oubliée pour relaisser place à la magie dans vos yeux, vos oreilles et votre cœur.

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https://www.youtube.com/watch?v=cCFsy2AKno8

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