Test : The Binding of Isaac – Rebirth

par Gornwain

Amoureux du rogue-like à la sauce Zelda 2D, avec une surdose d’aléatoire dans tous les coins, j’ai l’honneur de vous présenter The Binding of Isaac, créé par Edmund McMillen.

 

Présentation :

C’est un jeu que j’ai trouvé il y a environ trois ans sur le Net. Etant un très grand consommateur de jeux type Rogue-like, j’ai tout de suite sauté dessus ; avec un prix très intéressant et une promesse de centaines d’heures de jeu. Il exploitait à l’époque le plein potentiel du codage Flash, jusqu’à faire cracher les tripes de votre PC.

Une réédition, sortie il y a huit mois, offre désormais un moteur de jeu bien plus adapté que Flash pour les gestions de mouvement ou les graphismes en pixel art, ainsi qu’une capacité à créer des DLC beaucoup plus facilement, Rebirth.

 

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De quoi qu’est-ce ?

Alors, c’est vrai, on meurt beaucoup au début, ce qui pourrait en rebuter certains, mais je savais à la base à quoi m’en tenir ! En tant que Jeu indépendant, c’est un vrai petit plaisir d’y jouer : la difficulté y est progressive, car chaque partie est générée aléatoirement avec ses objets, ses boss, ses stages, … On en arrive à près de 4 milliards de possibilités de parties, Gigantesque.

Pour le comparer à un Super Meat Boy par exemple, j’ai plusieurs fois été à deux doigts d’éclater mon clavier, tant l’exécution et la répétition des stages sont exigeantes.
Ici, on découvre à chaque partie de nouvelles utilisations d’objets, des tailles et des configurations de salles originales, de nouveaux boss, et on sent à chaque fois qu’on joue à un jeu nouveau.

 

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La comparaison ne s’arrête pas là : on revient sur The Binding of Isaac pour se faire violence, pour se venger de la mort injuste subie dans la partie précédente — à savoir que toutes les morts sont injustes, vive le skill et la mauvaise foi ! Passé une cinquantaine d’heure de jeu, on a l’impression qu’il se transforme en Shoop-them-up, on essaye de nettoyer les salles à vitesse grand V et on cherche la combinaison d’items la plus pétée de l’Histoire.

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Il y a de plus la possibilité d’entrer une combinaison seed pour jouer à une partie en particulier, un chronomètre pour se la jouer en mode « Speed-run », deux modes de difficulté (normal/hard), la possibilité de sauvegarder sa partie en cours, ainsi que 3 slots de sauvegarde générale.

 

Parmi les autres nouveautés, on a aussi la possibilité de jouer en Co-op à la manette. Je n’ai pas vraiment essayé, car je crois que Rebirth demande déjà quelques heures au compteur avant d’en maitriser ne serait-ce qu’un faible pourcentage ! C’est assez sympa comme idée, mais cela ne permet pas d’avancer dans le jeu : pour faire essayer le jeu à quelqu’un oui, mais pas pour le finir.

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Les seuls inconvénients que je lui trouverais seraient son ambiance très sombre qui peut en rebuter plus d’un, ou encore l’humour pipi-caca et l’abus de gore qui peuvent ne pas ravir, mais il y a beaucoup de références à l’univers geek qui en général, font mouche.

De mon côté, c’est notamment absence de Danny Baranowsky à la bande-son : un manque de retranscription de l’atmosphère par rapport à celle du premier opus.
Ah oui le jeu est en Anglais, alors pour les phobiques de la langue de Shakespeare, passez votre Chemin (même si le vocabulaire y est très abordable).

 

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