Test : Bodycount

par Negikun

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Bodycount est le genre de jeu à vous vendre de la violence sur un plateau d’argent avec aucun condiment à côté. Pas la peine d’essayer de trouver un scénario sympa, ou bien une raison subtile au combat qui vous attend… Ça aurait pu marcher si c’était juste un jeu bourrin ou l’on s’amuse à tout faire péter et faire des jolis frag à tout va. Mais malheureusement, nous allons voir à travers de ce test que ce plaisir n’est pas au rendez-vous.

 

 

L’histoire se résume facilement… Vous êtes un agent d’une organisation secrète et votre objectif est de défendre la paix dans le monde en déclarant la guerre à ceux qui font la guerre !
Pour sauver certaines régions, il va falloir aller tuer les leaders de ces combats et s’ils ne veulent pas gentiment arrêter, il faudra les tuer ainsi que leurs troupes.
Je ne sais pas si les développeurs du jeu sont racistes mais vous aller devoir tuer que des noirs, des asiatiques et des boites de conserves futuristes ! Parce qu’évidement, les conflits ne sont qu’en Afrique et en Asie.

 

 

En Afrique...

En Afrique...

 

La campagne solo démarre par une guerre civile en Afrique de l’Ouest où vous débarquez seul pour calmer tout le monde. Après quelques différents réglés, vous comprenez qu’il y a une société hyper technologique : la Target, qui s’efforce à faire l’opposé de la vôtre. C’est-à-dire organiser des conflits dans le monde en équipant en armes des armées entières situées en Afrique et en Asie.
L’histoire n’a donc rien de bien intéressant vu qu’il n’y a pas d’explications claires et qu’il n’y a pas d’enjeu présenté sur notre combat. Notre personnage n’est pas introduit ni mit en valeur, il n’y a donc pas d’identification du joueur et le mode solo se fini de toutes façons en cinq petites heures…

 

 

En ce qui concerne sa réalisation graphique, il est bien de noter que l’on peut partiellement détruire les décors autour de nous, mais on a plus envie de les détruire parce qu’ils sont moche qu’autre chose…  Ces décors destructibles permettent d’effriter quelques bouts de murets, alors que la concurrence permet de détruire des bâtiments entiers !
Les niveaux sont certes assez grands, mais c’est surtout parce que l’on passe deux fois dedans ! On le traverse en allant chercher le leader, et puis il faudra repasser par le même niveau plus tard pour partir (attention variante on peut faire l’aller de jour et le retour de nuit !)
L’interface des menus m’a beaucoup rappelée celle du jeu James Bond Quantum of Solace, avec des cercles et des lignes qui se tracent.
Par contre, un des seuls coté positifs du jeu c’est l’ambiance colorée des niveaux, une forte dose d’antialiasing pour être sexy au premier coup d’œil, mais qui ne rattrape pas pour autant le fond avec une direction artistique un peu trop passe-partout.

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Les informations à ramasser

Les informations à ramasser

 

En ce qui concerne le gameplay, vous pourrez avoir sur vous deux armes choisies à des points précis des niveaux et vous ne pourrez pas changer avec celles laissées des ennemis. Par exemple la première fois que vous rentrez dans une base futuriste et que vous tuez des ennemis surpuissants et bien vous ne pourrez pas prendre leurs armes !
Ces même ennemis qui ont une IA plutôt lente, vous pouvez marcher avec eux un petit moment avant qu’ils ne comprennent que vous n’êtes pas un des leurs et se mettent à vos tirer dessus. Par contre dans des phases qui pourraient se faire de manière un peu discrète ils vous repèrent à 10km tant que vous n’êtes pas à 10cm dans leur dos…
Le point le plus ridicule est la possibilité d’utiliser des bonus en remplissant une « jauge d’infos ».  Pour cela il va falloir récupérer des petites balises bleues autour des cadavres de vos ennemis (qui font de la musique c’est rigolo), afin d’activer pour un court instant un boost d’adrénaline, de rendre vos munitions explosives, de demander une frappe aérienne ou de voir sur votre carte ou sont les ennemis (ces améliorations évolueront pendant le mode solo).

Le jeu s’inscrit dans la tendance actuelle des FPS brutaux, avec en prime une petite tendance au scoring avec des points qui se multiplient selon la façon dont vous tuez vos ennemis.  Il vous faudra pour cela les tuer par derrière, avec une grenade, des mines ou bien encore faire un headshot. Plus vous gardez le multiplicateur, plus votre score sera énorme et à la fin vous aurez une note qui ne vous apportera rien de plus, si ce n’est de voir les high score de vos amis et tenter de faire mieux (j’espère que vos amis n’ont pas le jeu et de toutes façons vous n’aurez même pas envie de faire mieux qu’eux…)

 

 

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Un autre point un peu positif est le retour direct au combat. Une fois mort, vous revenez directement à votre dernier checkpoint sans temps de chargement tel un Super Meat Boy.
Le mode online vous propose un système de « horde » pour combattre par équipe de deux 20 vagues d’ennemis, des deathmatch en solo ou en équipe. Les deux premiers niveaux de la horde peuvent se faire sans soucis si vous savez ou vous mettre car les ennemis ne vont pas essayer de vous piéger et vous pouvez faire un carton sans soucis…

 

Au final, à chaque niveau vous trouvez des défauts et vous êtes content quand vous rendez compte qu’il n’y a ne serait-ce qu’un truc presque bien dans ce jeu. Il est répétitif, court, sans intérêt… C’est un FPS qui va vite se faire oublier face à une concurrence qui arrive à grand pas, et il pourra peut-être trouver des acquéreurs à cause de son prix piège car il est sorti à 49€ sur Xbox 360 et PS3 contrairement aux autres à 69€…

 

 

Note : 8/20

 

 

 

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