[Série TV] Avis / Critique : And then there were none

par Camorra

A l’occasion du 125ème anniversaire de la naissance d’Agatha Christie, la BBC a commandé deux mini-séries : Partners in crime et And then there were none, basées sur les deux nouvelles du même nom. Nous allons nous intéresser à la seconde, à laquelle je vous conseille fortement de jeter un œil 😊

Oui mais pourquoi me direz-vous ? Et bien…

 

Pour le synopsis

10 personnes sans aucun lien les unes avec les autres sont invitées à se rendre sur une île déserte au large des côtes anglaises, sous différents prétextes (qui s’avèrent très vite faux). Tout se déroule bien jusqu’à ce qu’un enregistrement diffusé dans toute la maison dévoile les lourds secrets de chaque invité, et surtout jusqu’à ce qu’ils commencent à se faire tuer les uns après les autres, d’une manière qui rappelle les vers d’une comptine bien connue à l’époque…

 

Parce-que Agatha Christie

Elle avait tout de même un esprit assez tordu cette dame, son super-pouvoir étant d’inventer des meurtres toujours plus ingénieux. Nous sommes loin, très loin des Experts et autres New York, Section criminelle 😅 et si vous êtes comme moi fâchés avec le genre du polar parce-que trop répétitif, elle saura vous réconcilier sans aucun doute.

 

Parce-que le roman est un petit bijou d’ingéniosité…

Le roman/nouvelle est non seulement le plus vendu d’Agatha Christie, mais c’est aussi le roman policier le plus vendu au monde et le 6ème roman le plus vendu de tous les temps, toutes catégories confondues… Et ce n’est pas pour rien ! L’histoire est exceptionnellement bien construite, impossible de savoir jusqu’au dernier moment qui est l’auteur des crimes ou qui sera la prochaine victime.

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…Et la série aussi

Je n’ai jamais vu d’adaptation d’Agatha Christie aussi réussie, la plupart sont franchement ringardes et n’arrivent pas à gérer correctement le suspense (qui n’est pas tombé sur Hercule Poirot en zappant ?). Sarah Phelps, la réalisatrice, a réussi le tour de main de moderniser l’œuvre en respectant à la lettre le roman et son univers (bon « à la lettre », disons à 95%, pour les besoins de l’intrigue).

 

Ringard

Ringard

Classe

Classe

 

Parce-que c’est beau

La série a été tournée en Angleterre, en Cornouailles (Newquay et Mullion pour être plus précise) et franchement, c’est loin d’être dégueu ! Les anglais sont plutôt bons pour sublimer leurs paysages et And then there were none ne fais pas exception à la règle, grandiose. Mais il n’y a pas que ça, les décors sont eux aussi très réussis, très réalistes et collant parfaitement à l’image que nous nous faisons de la maison en lisant la nouvelle… Dernier point fort sur l’aspect graphique de la série : Aidan Turner 😍

 

Soldiers island

 

Pour l’ambiance

La lourdeur de l’ambiance, la tension et la méfiance qui en découlent sont très bien retranscrites et réellement palpables. Certains objecteront que le rythme est un peu lent parce-que nous n’assistons directement à aucun meurtre mais personnellement, je pense que c’est pour mieux servir la tension dramatique.

Ce n’est pas qu’une histoire qui nous est contée, mais 11 au final puisque l’intrigue est entrecoupée de flashbacks. Les personnages étant forcés d’affronter leurs démons et leurs crimes, certains pètent un peu les plombs… Ce qui ajoute une tension supplémentaire plutôt bienvenue.

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Parce-que ça a été réalisé par une femme

N’y voyez pas là un féminisme mal placé, mais je pense sincèrement qu’avoir mis Sarah Phelps aux commandes est une excellente idée, au delà de son talent. L’adaptation du roman demande une certaine sensibilité plus féminine, plus proche d’Agatha Christie. Mais rassurez-vous, ce n’est pas un truc de gonzesse non plus, cela reste 10 personnes qui se font massacrer, mais le tout est fait avec une certaine finesse que Tarantino par exemple n’aurait pas pu offrir 😉

 

Parce-que le casting déboite

Dans les têtes connues : Charles Dance (Alien 3, Imitation game), Burn Gorman (Turn, Pacific Rim), Sam Neill (Jurassic Park, Peaky Blinders), Aidan Turner (Poldark, Being Human UK) et les moins connues : Douglas Booth, Maeve Dermody, Anna Maxwell Martin, Noah Taylor, Miranda Richardson et Toby Stephens.

J’ai déjà abordé le cas Aidan Turner 😍 qui est aussi talentueux que beau, mais chacun des 10 acteurs principaux nous offre une prestation de premier ordre. Pas toujours évident dans une œuvre historique de ne pas exagérer les traits de l’époque tels qu’on se les imagine et j’ai trouvé tout le monde très juste dans son interprétation.

 

Photo de famille

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