Critique / Avis : The prodigies – 3D

par JulSa_

The Prodigies

Back in time et plus précisément sur la soirée de jeudi soir. Rien de mieux qu’un bon film pour décompresser d’une semaine de boulot (ou presque).
Coup de chance, c’est ce que me propose Warner et @JulSa_ en me conviant à la projection de « The Prodigies » à Neuilly-sur-Seine.

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19h30 pile poil, j’ai le cul vissé sur mon fauteuil en cuir, une paire de lunette 3D dans une main et le dossier de presse dans l’autre afin de faire plus ample connaissance avec le pitch, les acteurs, le réalisateur et tout le tralala.
Perso j’opte pour un feuilletage vite fait, mal fait afin de ne pas m’auto-spoiler. J’ai pour habitude de regarder le minimum de bande-annonce et de plutôt me contenter d’un synopsis de 4 lignes ainsi que du casting pour choisir les films que je désire voir.
C’est principalement ce dernier point qui me motive mais dans le cas d’un film d’animation, ça ne fonctionne pas.
Pour The Prodigies, j’ai choisi l’option « mains dans les poches » afin de découvrir de A à Z, une fois sur place, de quoi ça parle.
Inutile de se faire un « film » et de commencer à fabuler en ayant vu une BA alléchante pour finir par en ressortir totalement déçu.

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Un peu avant 20h, le réalisateur Antoine Charreyron ainsi que le créateur de l’univers visuel Viktor Antonov font leurs apparition pour nous parler brièvement du film afin de mieux comprendre celui-ci.
Le réal est assez détendu et parle avec amour de son bébé contrairement à Viktor qui lui, à l’air de se faire chier et pense sûrement à expédier cette « intro » dans les plus brefs délais.


Intro :

Antoine Charreyron nous annonce que le projet est avant tout une adaptation du livre de Bernard Lenteric « La nuit des enfants Rois » qui date de 1981. Le titre à d’ailleurs faillit être « The Prodigies, la nuit des enfant Rois » mais ce dernier porte plus ou moins à la confusion car on se dit « cool, un film pour les enfants !! ». Chose totalement impensable et qu’il faut bannir de votre esprit immédiatement !! Le bookin et par conséquent le film, sont très violents !
Pour aider le réal dans l’adaptation, Bernard a participé au projet jusqu’à ce que la maladie l’emporte en mars 2009.
Afin de mieux comprendre l’aspect « graphique » assez sobre du film, Antoine nous explique que c’est un très grand fan de comics, Half Life et Team fortress (parle beaucoup de la playstation 1ere génération, je pense que c’est sa console préférée) 😀

Voici maintenant le tour de Viktor Antonov de nous parler du film. Pas trop motivé, il nous explique quand même que l’accent est mis sur la lumiere, le contraste, le jeu entre les couleurs et non pas sur un graphisme et des images ultras travaillées avec un logiciel de dessin 3d (à la sauce Final fantasy ou autre) qui vont révéler la granularité de la peau, un cheveu virevoltant aux quatre vents et une analyse structurelle parfaite.
Merci pour l’intro, maintenant place au film, bisous et rendez-vous dans 1h36 ! (c’est quand même impressionnant une fois « le noir » fait, le film part direct, pas de « pub » pour les diffuseurs, annonceurs, le studio ou quoique ce soit).

 

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Le synopsis :

Ils sont cinq, cinq adolescents prodiges dotés d’une intelligence hors norme, capables de prendre le controle de nos corps. Ils ne se connaissent pas encore, mais ont conscience de leur différence. Jimbo Farrar est comme eux, et il a décidé de les réunir à New York. Mais la nuit de leur rencontre, ils sont sauvagement agressés dans Central Park. Dévastés par l’épreuve, puis trahis par le monde adulte, ils décident alors de devenir maitres de leur destin. Ensemble, liés pour ne faire qu’un, leur force et leur vengeance seront sans limite. Jimbo va devoir choisir : combattre ses cinq semblables, ou se joindre à eux et abandonner ceux qu’il aime.

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N’ayant pas lu le livre, impossible pour moi de comparer si le film respect bien celui-ci mais l’amour que porte Antoine Charreyron au projet est tel, qu’on va le croire lorsqu’il nous dit qu’il a essayé au maximum de coller à l’oeuvre originale.
Graphiquement le film est époustouflant. De mémoire il me semble ne pas avoir vu un film d’animation dans ce style, sauf peut être « Renaissance » qui s’en approche grandement mais c’est tout (à la fois c’est normal, c’est le même studio). Evidemment celui-ci n’est pas en noir et blanc mais en couleur.
Pour vous donner une idée, l’aspect « sobre » et « épuré » du film me rappel ce que nous avait offert Eric Chahi dans ses différents jeux et plus récemment, Mirror’s Edge.
L’accent n’as pas été mis sur l’arrière plan, les décors ou l’univers qui auraient pu être d’une beauté irréprochable, mais se contente de quelque chose de légèrement travaillé voire pixélisé afin de produire un contraste face aux personnages et mettre ces derniers en avant.
Ce sont d’ailleurs les sentiments et les expressions des personnages qui donnent tout son caractere au film.
Malgré la violence (viol d’enfant, décapitation, meurtres divers et variés orchestrés par des enfants) je n’ai pas été « choqué » pour autant. C’est extreme certes, mais je ne me suis pas retrouvé la tête plongé dans les mains afin de me cacher des images. Le film est parfait pour les « adulescents » et les adultes bien sur.
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Petit bémol pour certaines incohérences et « faux-raccord » mais l’équipe du film en est consciente et le manque de temps mais surtout d’argent ne leur à pas permis de peaufiner jusqu’au bout le film.

Quelques passage « WTF » à la sucker punch lorsqu’on se retrouve au coeur des sentiments et du ressenti des personnages mais le rythme du film et le scénario s’y pretent parfaitement.

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Carton Rouge :
 
Ce qui m’a le plus déçu, fut le placement de produit. Alors ok, c’est normal d’en avoir me diriez-vous mais là, c’est abusé. Coca-cola Zéro est l’unique boisson que l’on voit. Des canettes partout, Kodak est plus discret, pizza hut aussi, ainsi que Game mais LG et Sony Ericson …. C’est simple, toutes les télés sont LG et les portables … je vous le donne en mille …. vous avez compris. Ceci n’est qu’un détail mais c’est trop frappant pour ne pas passer à côté.

 

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La 3D :

Je déteste cette technologie, elle n’apporte rien d’interessant aux films de maintenant. Si il faut se taper un mal de crane pour avoir un « léger » effet de profondeur, non merci, surtout si c’est pour engraisser les studios et relancer l’industrie (en passant on évite le piratage) enfin bref ….
Pour « The prodigies » j’ai été bluffé ! La profondeur et le relief sont bien présent mais avec un écran plus grand, l’immersion pourrait être plus impressionnante. Aucun maux de tête au bout des 1h30 de projection mais surtout, le brighness n’est pas réglé sur 2 !! Le film est éclatant de couleurs (je me suis surpris à virer les lunettes pour comparer, c’est quasi identique). Est-ce les lunettes 3D ou le projectionniste qui connait son boulot, une chose est sur, en 3D il passe PAR-FAI-TE-MENT !! Sur la fin, la profondeur s’essouffle mais comme l’action s’intensifiant, ce choix est payant afin de ne pas nous éclater les yeux.
Pour conclure The prodigies est LE film à découvrir à partir du 8 juin, n’y emmenez pas vos enfants ou petits frêres/soeurs mais allez y plutôt entre pote (ou tout seul).

 

 

 

Un grand merci à @JulSa_ pour avoir pu être sa biatch son reporter d’un soir mais également Warner pour la projection et l’accueil.

 

Merci @Geave d’avoir fait mon reporter pour cet représentation.

 

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