[Cinéma] Avis / Critique : Ted 2

par Faust

Ce 5 aout, va sortir sur nos écrans le second volet de Ted. À l’affiche du film de Seth Macfarlane; Mark Walhberg Amanda Seyfried et Morgan Freeman.

Alors que John est récemment célibataire, Ted, célèbre son mariage avec Tamy-line. Nous les retrouvons un an plus tard, dans leur appartement, en plein tourment. Il faut dire que Ted, toujours fidèle à ses vieilles habitudes de picole et fumette, n’est pas des plus agréable. Quand à Lamy, elle préfère dépenser son argent dans les magasins…

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Toujours à Boston, le couple traverse donc une période difficile. La solution ? avoir un enfant. N’oublions pas que Ted est un ours en peluche, le couple opte donc pour l’adoption. Problème, Ted n’a pas le statut de personne, et c’est à cette occasion qu’il l’apprend. Ses privilèges lui sont donc retirés, et malgré sa demande, la cour du Massachussetts ne lui octroie que le statut de propriété.

Ted n’est donc plus rien, seulement un objet parlant… Ses moyens ne lui permettent pas d’engager un bon avocat, mais pour autant, il ne baisse pas les bras. Déchu de ses droits, Ted n’a plus rien à perdre, il va donc tenter le tout pour le tout.  Les acolytes finissent par tomber sur une jeune avocate, activiste de la légalisation de la marijuana. 
Encore une fois, Ted est débouté. Le trio s’embarque donc pour New York, afin de demander l’aide de Patrick Meighan (Morgan Freeman) afin de porter le dossier en appel.

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Macfarlane n’hésite pas à sortir un arsenal comique des plus lourds, cynique, graveleux, voir puéril. Clairement l’ours n’a pas perdu de sa superbe.
Une critique de la société américaine, et ses travers, mais pas que… L’auteur n’a pas hésité à parler des attentats de Charlie Hebdo ou de la mort de Robin Williams. Tout ça nous donne l’impression que le film a été écrit hier. Un film au franc parler, qui ose tout, mais sans jamais manquer de respect. Du pur Ted, cru, trash, et même si le mauvais gout n’est jamais très loin, ça reste drôle.

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Même si Ted reste un film potache ayant pour but premier de faire rire les foules, il n’empêche qu’il traite aussi d’un sujet un peu plus profond : la différence. Ted représente une minorité, et la question est : « est-il une personne? »
C’est précisément pour cette question que nos protagonistes vont se battre tout au long du film. Entre péripéties burlesques et blagues lourdes, Ted traverse une période complexe, qui remet en question sa vision de la vie.

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